Le président Donald Trump rencontrera un groupe choisi de dirigeants arabes et musulmans pour discuter des stratégies possibles de résolution du conflit à Gaza.
Rencontre de Trump avec des dirigeants arabes sur la question de Gaza et de l’annexion de la Cisjordanie
La réunion devrait avoir lieu avant la visite du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche le 29 septembre, selon ce qu’a rapporté Axios dimanche. La réunion devrait aborder la récente vague de pays occidentaux reconnaissant l’État de Palestine et les menaces israéliennes d’annexer des parties de la Cisjordanie occupée.
La Maison Blanche a émis des invitations pour une réunion prévue mardi à 14h30 HE, invitant les dirigeants de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, de l’Égypte, de la Jordanie et de la Turquie en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Les rapports indiquent que la Maison Blanche cherche à recueillir leurs avis sur un plan d’après-guerre pour Gaza et sur le déploiement potentiel d’une force de stabilisation qui prendrait le relais de l’armée israélienne.
Trump doit également rencontrer séparément, le même jour, les dirigeants de plusieurs nations du Golfe Persique – Arabie saoudite, EAU, Qatar, Oman, Bahreïn et Koweït.
Le raid israélien dans le Golfe et les tensions autour de l’État palestinien provoquent une réunion
La réunion fait suite à une récente attaque israélienne contre des dirigeants du Hamas au Qatar, dont Trump a exprimé son mécontentement mais dont il n’a pas été surpris. Cette attaque était la première du genre à avoir lieu dans un pays du Golfe, ce qui a suscité des inquiétudes de la part d’autres nations du Golfe, qui cherchent à obtenir des garanties de l’administration Trump pour que de telles attaques ne se reproduisent pas.
Par ailleurs, dimanche, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et le Portugal ont reconnu un État palestinien, une décision motivée par la frustration suscitée par le conflit à Gaza et visant à faire progresser la solution des deux États, ce qui a provoqué une forte réaction d’Israël. Cette décision prise par quatre nations occidentales traditionnellement pro-israéliennes les met en conformité avec plus de 140 pays qui soutiennent l’objectif palestinien de création d’une patrie indépendante dans les territoires occupés. Les États-Unis ont qualifié ce geste des alliés de “performant”, a rapporté le Times of Israel.
Entre-temps, le président de Microsoft (NASDAQ:MSFT), Brad Smith, a défendu les licenciements de salariés à la suite des manifestations au siège de l’entreprise liées à Gaza. Smith a également annoncé une enquête externe sur le prétendu usage abusif par l’armée israélienne des services cloud Azure pour la surveillance palestinienne.
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