Le géant brésilien de l’énergie Petrobras (NYSE:PBR) et d’autres spécialistes des hydrocarbures ont vu leur cours plonger dans le rouge durant la séance de milieu de semaine, laissant entrevoir un dénouement pour l’instant encourageant à un point de crispation géopolitique. Mardi, le président Donald Trump a déclaré qu’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran était en vigueur, malgré les informations faisant état de nouveaux actes d’hostilité qui remettent en question cet accord. Pour l’instant, l’accord semble tenir. Néanmoins, ce cadre précaire pourrait finir par offrir une opportunité cynique de rendement pour l’action PBR.
Sur un post publié sur Truth Social, Trump a déclaré qu’ “Israël n’attaquera pas l’Iran. Tous les avions feront demi-tour et rentreront au pays, tout en effectuant un amical ‘salut aérien’ à l’Iran.” En supposant que le cessez-le-feu conduise à une solution plus durable, la menace de désorganisation mondiale du marché du pétrole a diminué, ce qui a augmenté la pression sur l’action PBR et ses homologues.
Depuis qu’Israël a lancé son attaque contre l’Iran le 13 juin, on s’inquiète pour le détroit d’Ormuz. Artery énergétique centrale, le passage représente près du tiers de l’approvisionnement mondial en pétrole. Avec le lancement par l’armée américaine de bombardiers B-2 pour attaquer plusieurs installations nucléaires iraniennes, les tensions et les anxiétés ont atteint des sommets.
Même si le cessez-le-feu est en vigueur, les analystes restent prudents, soulignant le caractère fragile de l’accord, ainsi que le potentiel de nouveaux affrontements. Une des principales sources de friction réside dans la raison invoquée par Israël et les États-Unis pour attaquer l’Iran : le programme nucléaire du pays.
Selon un rapport de CBS News, une première évaluation du renseignement classifié a révélé que la capacité nucléaire de l’Iran n’a été retardée que de quelques mois. Qui plus est, le président du parlement iranien Mohammad Bagher Qalibaf a déclaré que le programme nucléaire pacifique iranien “avancera à un rythme plus rapide”.
Si tel est le cas, un nuage géopolitique continuera de planer au-dessus de la région, avec des répercussions potentielles sur les prix du pétrole.
Exploiter les statistiques pour échanger des actions PBR
Même si l’idée que le marché de l’énergie reprenne vie à la suite d’un autre événement inattendu peut sembler séduisante, elle manque de spécificité. Pour ceux qui cherchent à échanger des options sur actions PBR, il ne suffit pas d’avoir une thèse concernant le composant de la magnitude ou l’axe des ordonnées du graphique des prix. Le mouvement ciblé doit également se matérialiser dans le cadre temporel spécifique (l’axe des abscisses) en raison de l’expiration des options.
En d’autres termes, les traders d’options vivent dans un monde de probabilités, ce qui les incite à faire des analyses statistiques. À première vue, cet exercice semble assez simple : il suffit de prendre la fréquence de l’événement souhaité, divisée par le nombre total d’événements dans le jeu de données cible. Cependant, cette approche ne permet de calculer que la probabilité dérivée ou les chances d’obtenir un résultat sur l’ensemble de la distribution de données. Ce que les traders recherchent, c’est la probabilité conditionnelle – c’est-à-dire les chances d’un résultat sur un sous-ensemble spécifique des données.
Les probabilités dérivées sont semblables aux conseils que donnent souvent les éducateurs : parce que les chances d’obtenir une bourse sportive sont si faibles, il vaut mieux se concentrer sur les bourses académiques. Mais si vous êtes un joueur de football phénoménal, vos chances conditionnelles d’obtenir une bourse sportive complète basée sur vos capacités athlétiques peuvent être exponentiellement plus grandes que la probabilité agrégée.
C’est essentiellement ce point que nous voulons évoquer à propos des actions PBR. Compte tenu de son mouvement de prix et de ses analogues passés, PBR pourrait être bien parti pour mieux se comporter que d’habitude. Mais pour calculer les chances, nous devons d’abord convertir les données historiques de prix en un langage unifié, c’est là qu’intervient la notion de la largeur de marché. En tant que séquences de séances accumulatives et distributives, la largeur de marché est effectivement binaire et permet donc la catégorisation et la quantification. Ces attributs permettent finalement une analyse probabiliste.
Actuellement, les actions PBR impriment une séquence “4-6-U” : quatre semaines à la hausse, six semaines à la baisse, avec une trajectoire nettement positive au cours de la période de 10 semaines. Certes, la conversion des données de tarification antérieures en un code binaire compresse le composant de magnitude sous-jacent. Cependant, l’avantage clé de cette compression est la catégorisation des mouvements de prix en tant qu’états comportementaux discrets. Ces états reflètent les analogues passés, qui peuvent être étudiés pour déterminer la probabilité de transition d’un état à un autre.
D’après les données empiriques précédentes, nous pouvons déterminer de manière objective que lorsque la séquence 4-6-U clignote, l’action de la semaine suivante se traduit par un mouvement de prix à la hausse 68,75% du temps, avec un rendement médian de 2,43%. Si les taureaux conservent le contrôle du marché pour une deuxième semaine, le rendement à la hausse projeté est de 2,58%.
Un spread d’appel audacieux mais séduisant à considérer
Sur la base des informations du marché ci-dessus, les spéculateurs agressifs pourraient envisager le spread d’appel de taureaux 12/13 expirant le 18 juillet. Cette transaction consiste à acheter l’appel de 12 $ et simultanément à vendre l’appel de 13 $, pour un paiement d’un débit net de 48 $ (le montant maximal que l’on pourrait perdre dans l’opération). Si l’action PBR monte au-dessus du prix d’exercice court (13 $) à l’expiration, la récompense maximale est de 52 $, soit un paiement de plus de 108 %.
Pour les spéculateurs les plus audacieux, le spread de 12,50/13 d’appel de taureaux (également expirant le 18 juillet) est disponible. Ici, le débit net est de 17 $ et la récompense maximale est de 33 $, soit un paiement de plus de 194 %. Cependant, le prix de seuil de rentabilité pour cette opération est de 12,67 $ contre 12,48 $ pour le spread de 12/13, ce qui signifie que le risque probabiliste est également plus élevé.
Néanmoins, l’incitation commune sous-tendant ces deux opérations est le changement de régime de sentiment implicite de la séquence 4-6-U. En tant que référence, la probabilité qu’une position longue sur les actions PBR soit rentable au cours d’une semaine donnée n’est que de 51,82 %. Par conséquent, ceux qui sont déjà enclins à la spéculation ont une incitation statistique à frapper.
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