Le pétrole a grimpé lundi après une chute de 7% la semaine dernière, alors que le président américain Joe Biden a conclu sa visite historique en Arabie Saoudite sans aucun engagement ferme sur une augmentation de la production. Un dollar faible a également contribué à la hausse des prix du pétrole.
Bien que l’envoyé américain pour l’énergie, Amos Hochstein, soit convaincu que les producteurs du golfe Persique augmenteront leur production après la visite du président américain en Arabie saoudite, les ministres locaux ont maintenu que les décisions politiques seraient basées sur la logique du marché et au sein de la coalition OPEP+, qui comprend la Russie, rapporte Bloomberg.
L’opinion de Benzinga
À l’heure où l’inflation américaine dépasse les 9 %, toute baisse des prix du pétrole est une victoire pour l’administration Biden. Une augmentation de la production aurait renforcé les efforts des États-Unis pour maîtriser l’inflation.
Evolution des prix
Le prix du pétrole a chuté depuis la mi-juin en raison des craintes d’une récession imminente, qui ont entamé les gains réalisés depuis le début de la guerre Russie-Ukraine. Toutefois, la faiblesse du dollar et les questions relatives à la production les ont fait grimper à nouveau. Les contrats à terme West Texas Intermediate d’août se négociaient en hausse de près de 2,5 %, à plus de 100 dollars le baril, alors que ceux sur le Brent ont monté de 2,1 %, à 103,32 dollars le baril.
Facteurs clés
L’OPEP+, qui se compose de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés, dont la Russie, doit se réunir le 3 août, car son pacte d’approvisionnement de deux ans arrive à son terme.