Les massacres de civils ukrainiens ont provoqué la stupéfaction et l’indignation des pays occidentaux, qui planchent sur de nouvelles sanctions, selon Reuters.
Ce qui s’est passé
Les preuves de crimes de guerre commis dans la banlieue de Kiev, à Boutcha, s’accumulent après le départ de l’armée russe, qui vise maintenant au sud et à l’est du pays.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a averti que d’autres découvertes sont à craindre dans les zones arrachées aux envahisseurs russes.
Negotiated with President of the � Commission @vonderleyen. Informed about inhumane crimes of the aggressor in the suburbs of Kyiv. Agreed – all guilty must be punished! Appreciate the EU’s readiness to provide financial & technical support to the relevant JIT #StopRussia
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) April 4, 2022
Vers de nouvelles sanctions
Des sources ont déclaré à CNBC que la nouvelle vague de sanctions de l’Union européenne contre la Russie pourrait impliquer l’arrêt de la location d’avions ainsi que l’embargo sur le charbon, le pétrole, les produits sidérurgiques et de luxe en provenance de la Russie.
Au vu de ces éléments accablants lors de sa conférence de presse, le président américain Joe Biden a réclamé lundi un procès pour crimes de guerre contre le président russe Vladimir Poutine, souhaitant l’imposition de restrictions supplémentaires envers Moscou. Les États-Unis vont également demander à l’Assemblée générale de l’ONU de suspendre la Russie du Conseil des droits de l’homme.
« Nous continuerons à envoyer en Ukraine les armes dont elle a besoin pour continuer à se battre », a poursuit le locataire de la Maison Blanche.
« Nous collectons des informations détaillées à ce sujet (les atrocités de Boutcha) pour voir s’il (Poutine) peut réellement être poursuivi pour crimes de guerre ».
Pendant ce temps, le président ukrainien devrait s’adresser au Conseil de sécurité des Nations Unies pour la première fois aujourd’hui.