Les enregistrements audio de l’entrevue de 2024 du président Joe Biden avec le conseiller spécial Robert Hur ont été rendus publics pour la première fois, relançant les débats sur l’état cognitif de Biden pendant sa dernière année à la Maison Blanche.
Les détails, publiés par Axios ce vendredi, comprennent des moments où Biden fait de longues pauses et semble avoir du mal à se rappeler de dates et de détails spécifiques.
La publication de ces enregistrements intervient plus d’un an après la publication de la transcription dans le cadre de l’enquête sur les documents classifiés. Malgré la disponibilité de la transcription, ces enregistrements audio ravivent les débats sur l’état de santé mentale du président, rapporte Politico.
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Le fait que cette publication coïncide avec la sortie prochaine du livre “Original Sin: President Biden’s Decline, Its Cover-up, and His Disastrous Choice to Run Again”, qui examine le déclin présumé de Biden, a permis aux républicains de profiter de ce nouvel élément pour relancer les allégations de dissimulation. Le représentant Andy Ogles (R-Tenn.) a qualifié cet incident de “dissimulation du siècle” et a fait référence à la capacité passée de Biden de pouvoir accéder aux codes nucléaires, ajoute Politico.
Des groupes de pression conservateurs tels que Judicial Watch et la Heritage Foundation avaient déjà déposé des recours FOIA pour exiger l’accès à ces enregistrements audio.
Alors que l’administration Biden avait signalé sa volonté de rendre les enregistrements publics, le contrôle des dossiers était resté entre les mains du ministère de la Justice.
Lors d’une prise de parole à bord de l’Air Force One, le président Donald Trump a pris ses distances par rapport au processus de publication, déclarant que cette affaire relevait de la compétence de “Pam et du groupe”, en référence à la procureure générale Pam Bondi.
Robert Hur a conclu son enquête sans recommander de poursuites contre Biden, notant que les souvenirs du président étaient incomplets, mais que cela ne revêtait pas un caractère criminel.
Joe Biden avait déjà insisté sur le fait qu’il n’avait rien fait de mal et avait rejeté la critique sur sa mémoire.
Son cas a été comparé à celui du président Trump, qui avait été confronté à une affaire distincte de documents classifiés, s’achevant après que ce dernier ait repris son poste et que les procureurs aient abandonné les poursuites, ajoute le rapport.
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Image : Shutterstock/Jonah Elkowitz