Reliance Industries, la société dirigée par l’homme le plus riche d’Asie, Mukesh Ambani, joue un rôle clé dans l’espace de l’énergie verte.
Ce qui s’est passé
Reliance a racheté le fabricant norvégien de panneaux solaires REC Solar Holdings AS dans le cadre d’un accord évalué à 771 millions de dollars, a annoncé dimanche la société dans un communiqué. Le même jour, la firme indienne a également révélé qu’elle allait acquérir 40 % de Sterling & Wilson Solar Ltd, dont la valeur, au moment de la clôture de vendredi, s’élevait à 372 millions de dollars.
Les deux acquisitions aideraient Reliance à se développer sur de nouveaux marchés internationaux de l’énergie verte, notamment les États-Unis, l’Europe, l’Australie et d’autres pays asiatiques.
Le rachat de REC permettra à l’entreprise d’Ambani de fabriquer du silicium métallique et des panneaux solaires dans son usine géante prévue à Jamnagar, rapporte Bloomberg.
« Sterling and Wilson est présente dans 24 pays, où elle a installé 11 gigawatts de projets d’énergie solaire », a informé le porte-parole de Reliance.
« Cela est conforme à notre stratégie d’investissement dans des technologies nouvelles et avancées, ainsi que dans des solutions d’exploitation visant à atteindre notre objectif de déployer 100 GW d’énergie propre et verte avant la fin de la décennie », a ajouté Ambani dans un communiqué sur l’acquisition de REC Solar.
La société a récemment été à la une des journaux internationaux alors qu’Alphabet Inc. (NASDAQ:GOOGL) (NASDAQ:GOOG), Facebook Inc (NASDAQ:FB), Intel Corp. (NASDAQ:INTC) et Qualcomm Inc. (NASDAQ:QCOM) ont investit massivement dans sa filiale de télécommunications JIO Platforms.
La société a également lancé JIO Mart, qui rivalise avec Amazon.com Inc (NASDAQ:AMZN) et Walmart Inc (NYSE:WMT) sur le marché indien.
Le secteur des énergies renouvelables est en effervescence en Inde et le leader mondial du marché des véhicules électriques, Tesla Inc. (NASDAQ:TSLA) prévoit une incursion dans le pays tout en bravant plusieurs obstacles.
Photo avec l’aimable autorisation de World Economic Forum, disponible sur Flickr