Digital World Acquisition Corp (NASDAQ:DWAC), une société d’acquisition à vocation spéciale associée à Trump Media & Technology Group (TMTG), aurait contacté des investisseurs dans le but d’obtenir un soutien pour des investissements privés dans des transactions d’actions ou d’obligations convertibles (PIPE). TMTG a été lancé par l’ancien président des États-Unis, Donald Trump.
Ce qui s’est passé
Les pourparlers avec les investisseurs de fonds spéculatifs n’en sont encore qu’à leurs débuts, a rapporté Reuters, citant des sources.
La nouvelle de la fusion entre Digital World et TMTG remonte au mois dernier. À l’époque, TMTG avait annoncé son intention de lancer un réseau social baptisé « TRUTH Social », ainsi qu’un service de vidéo à la demande par abonnement appelé « TMTG+ ».
L’objectif de la société est de créer un « rival du consortium médiatique libéral et de lutter contre les ‘Big Tech’ de la Silicon Valley, qui ont utilisé leur pouvoir unilatéral pour faire taire les voix de l’opposition aux États-Unis ».
Le titre Digital World a flambé de 500 % depuis la divulgation du projet de fusion.
Lundi, l’action de la société a bondi de presque 5,8 % à 59,85 dollars, sauf reculer de 0,4 % lors de la séance après-clôture.
Pourquoi cela est important
Digital World vise à vendre des PIPE à plus de 10 dollars par action, tandis que la plupart de celles-ci ne dépasse pas ce montant, a souligné Reuters.
Il faut également remarquer que le PIPE est généralement un processus par lequel des entreprises d’investissement privées, des fonds communs de placement et d’autres achètent des actions cotées en bourse à un prix inférieur à la valeur marchande à l’époque.
La fusion Digital World-TMTG donnerait à la société une valeur initiale de 875 millions de dollars ; un complément de prix potentiel de 825 millions de dollars pourrait faire augmenter sa valeur à 1,7 milliard de dollars.
Les actionnaires de TMTG détiendraient initialement 69 % de la société fusionnée, selon le dossier déposé auprès de la Securities and Exchange Commission.
La fusion de la SPAC contient des dispositions relatives à un « événement perturbateur important » qui est répertorié afin d’inclure la candidature du directeur de l’entreprise à une fonction publique ou sa condamnation pénale.
Le roi des SPAC, Chamath Palihapitiya, avait exclamé le mois dernier que cette fusion potentielle « botte les fesses des médias grand public traditionnels ».
Photo avec l’aimable autorisation de Gage Skidmore, disponible sur Wikimedia