La guerre en Ukraine pourrait marquer la fin d’un ordre mondial international dirigé par les États-Unis, selon les derniers commentaires du président russe Vladimir Poutine.
Recevez des notifications avec des nouvelles, des articles et bien plus encore!
Ce qui s’est passé
Poutine a déclaré aux législateurs russes que la primauté américaine pourrait bientôt prendre fin, rapporte Newsweek.
« Ils auraient dû comprendre qu’ils ont déjà perdu dès le début de notre opération militaire spéciale, car son début signifie aussi le début d’un effondrement radical de l’ordre mondial américain ».
Les remarques de Poutine font référence à l’implication des États-Unis dans le soutien apporté à l’Ukraine et dans les sanctions imposées à la Russie.
« C’est le début de la transition de l’égocentrisme libéral-mondialiste américain vers un monde véritablement multipolaire ».
« Ce processus ne peut plus être arrêté » a-t-il ajouté.
Et revenant sur le rôle de l’OTAN dans la crise mondiale actuelle :
« Ce soi-disant Occident collectif, dirigé par les États-Unis, a été extrêmement agressif envers la Russie pendant des décennies ».
Pourquoi cela est important
« On nous dit, on entend aujourd’hui que nous avons déclenché la guerre dans le Donbass, en Ukraine.
Non, elle a été déclenché par cet Occident très collectif, organisant et soutenant un coup d’État armé anticonstitutionnel en Ukraine en 2014, puis encourageant et justifiant le génocide contre les habitants du Donbass. Cet Occident collectif est l’instigateur direct, le coupable de ce qui se passe aujourd’hui » continue le président russe.
Selon Poutine, l’action militaire russe n’est qu’à son début :« Dans l’ensemble, nous n’avons encore rien commencé de sérieux ».
Il a également déclaré que Moscou n’avait pas rejeté les pourparlers de paix et que plus le conflit en Ukraine s’aggraverait, plus il serait difficile pour les pays de négocier avec la Russie.
Cependant, les analystes pensent que le géant asiatique a fait une pause dans ses efforts de guerre.
La semaine prochaine, Poutine se rendra à Téhéran, en Iran, un déplacement que certains aux États-Unis considèrent comme un moyen pour la Russie de recevoir des centaines d’armes pour poursuivre le conflit.
Les mots du président indiqueraient que la guerre avec l’Ukraine est loin d’être terminée et que les États-Unis pourraient être confrontés à une décision difficile quant au degré d’implication qu’ils souhaitent avoir.
Photo reproduite avec l’aimable autorisation de ΝΕΑ ΔΗΜΟΚΡΑΤΙΑ et Charles Hutchins, disponible sur Flickr
