Apple et télétravail : les salariés mécontents menacent de démissionner

Alors que Tim Cook réclame le retour au bureau, une fronde s'organise au sein des employés qui, pour certains, voudraient accéder à une plus grande flexibilité.

Apple et télétravail : les salariés mécontents menacent de démissionner
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Les salariés d’Apple Inc (NASDAQ:AAPL) menacent une vague de démissions si le géant de la tech n’adoptera une politique plus flexible, en laissant ceux qui le souhaitent revenir sur site plus de trois jours par semaine, sans obliger ceux qui voudraient poursuivre davantage en télétravail le faire également, a rapporté jeudi The Verge.

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Ce qui s’est passé

Les employés affirment que les demandes de télétravail sont de plus en plus refusées après l’adoption du modèle hybride, ajoute l’article.

Un salarié ayant déclaré rentrer dans le cadre de la Loi sur les Américains avec handicap, ce qui lui permettrait de travailler à distance, a été informé que ce privilège lui sera retiré dès la reprise du travail en présence, poursuit The Verge.

« Je serai au chômage en septembre », a-t-il écrit sur Slack, la plateforme de communication collaborative de Slack Technologies Inc (NYSE:WORK).

Cher Scarlett, une autre employée d’Apple, a été la première à diffuser via Twitter les politiques d’Apple en matière de télétravail pour les personnes handicapées, notamment celles ayant déjà bénéficié d’un arrangement.

Pourquoi cela est important

Fin juin, la vice-présidente principale de la vente au détail et du personnel d’Apple, Deirdre O’Brien, avait défini la collaboration en présence « essentielle pour la culture et l’avenir de l’entreprise ».

En effet, le fabricant d’iPhone se bat pour que ses employés retournent au bureau au moins trois fois par semaine dès début septembre, comme il l’a annoncé le PDG de la société, Tim Cook.

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Cependant, les salariés se sont opposés au modèle de travail hybride et, début juin, ils ont écrit une lettre, affirmant que l’entreprise avait forcé certains collègues à démissionner.

Les employés du géant de Cupertino préparent maintenant leur prochain pas : alors que certains demande d’écrire une deuxième lettre, d’autres ont suggéré de consulter des avocats, pour un avis juridique.