L’indice S&P 500 a terminé le mois de février en baisse d’un peu plus de 3 %, les investisseurs ayant réagi avec par la peur à l’invasion russe de l’Ukraine. En effet, le recul aurait été plus prononcé n’eut été pour le redressement des marchés à la fin février, alors que la crise qui fait rage en Europe de l’Est fait craindre que la liquidation d’actions ne se poursuive en mars.
Les pertes de janvier-février ne donnent pas le ton de 2022
Au cours des deux premiers mois de l’année, l’indice S&P 500 a sombré dans le rouge au milieu des inquiétudes que la crise ukrainienne n’ait un impact sur l’économie mondiale et le marché boursier, explique le stratège en chef des marchés de LPL Financial, Ryan Detrick, dans une note.
La situation actuelle ne laisse pas nécessairement présager une année sombre, dit-il, ajoutant que malgré les clôtures négatives des deux premiers mois de l’année en 2016 et 2020, les actions ont réussi à regagner le terrain perdu avant la 31 décembre.
Les années d’élection de mi-mandat voient une faiblesse précoce Detrick a également remarqué que, lors des élections de mi-mandat, le marché boursier montre des signes de faiblesse au début de l’année, sauf rebondir sensiblement au second semestre.
Les trois premiers trimestres de ces périodes sont les pires de tout le cycle de quatre ans.
Mars : un mois solide pour les marchés
Le mois de mars est historiquement fort dans une année d’élections de mi-mandat, affirme Detrick. Il est le quatrième meilleur mois à mi-parcours et le sixième le plus fort depuis 1950.
Exception faite pour la plongée de 12,5 % en mars 2020, le mois actuel montrera un chiffre encore meilleur car, à court terme, les gros titres feront bouger les actions.
L’analyste s’attend cependant à ce que la croissance économique américaine reste assez forte, ramenant probablement les actions du S&P 500 à l’objectif de juste valeur de 5 000 fixé par LPL Financial avant la fin de l’année.