DUBAÏ, ÉMIRATS ARABES UNIS, 11 octobre 2023 /PRNewswire/ — Alors que le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MOAN) comptent parmi les régions du monde où le taux d’adoption des réseaux sociaux par habitant est le plus élevé, une majorité de jeunes Arabes affirment qu’ils ont du mal à se déconnecter et que l’addiction aux réseaux sociaux a un impact négatif sur leur santé mentale.
Telles sont quelques-unes des principales conclusions de la 15e enquête annuelle de l’ASDA’A BCW sur la jeunesse arabe, sur le thème « Mon mode de vie ». Il s’agit de l’étude la plus complète de ce type sur le plus grand groupe démographique du monde arabe, qui compte plus de 200 millions de jeunes, menée par l’ASDA’A BCW, la principale société de conseil en communication de la région MOAN.
L’enquête de cette année révèle que près des trois quarts (74 %) des jeunes Arabes ont du mal à se déconnecter des réseaux sociaux. En outre, environ deux tiers (61 %) reconnaissent que l’addiction aux réseaux sociaux a un impact négatif sur leur santé mentale.
Les résultats de l’enquête ont été présentés lors d’un événement spécial organisé par blinx, le nouveau pôle de médias numériques axé sur la jeunesse au Moyen-Orient, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale. Sunil John, président du BCW pour la région MOAN et fondateur de l’ASDA’A BCW, et Nakhle Elhage, directeur général de blinx, ont présenté les résultats de l’enquête.
Interrogés sur les canaux sociaux les plus importants pour eux, 18 % des personnes interrogées ont répondu Facebook, suivi par Instagram (17 %), WhatsApp (16 %), YouTube (13 %), TikTok (12 %), SnapChat (11 %), X/Twitter (8 %) et LinkedIn (4 %).
Mais la plupart des jeunes Arabes (92 %) ont également déclaré que les grandes entreprises technologiques telles que Meta, Apple, Netflix et Google ont « trop de pouvoir ». De même, une majorité écrasante (92 %) a déclaré que les entreprises de réseaux sociaux devaient faire davantage pour mettre fin à la désinformation sur leurs sites.
Malgré leur difficulté à se déconnecter, de nombreux jeunes Arabes sont attirés par la perspective de la célébrité via les réseaux sociaux, ce qui reflète leur choix de « carrières douces » plutôt que de poursuivre des emplois stimulants dans les domaines de la technologie, de la médecine ou de l’ingénierie.
Interrogés sur le domaine dans lequel ils souhaiteraient atteindre la célébrité, le plus grand pourcentage (13 %) de jeunes Arabes ont répondu qu’ils préféreraient être célèbres en tant qu’« influenceur sur les réseaux sociaux ». Les personnes interrogées avaient la possibilité de citer plusieurs domaines parmi plus de 30 options, dont les carrières dans l’industrie, l’éducation, le commerce, la santé, le tourisme et autres.
Être connu en tant que chef cuisinier, critique gastronomique ou blogueur culinaire est tout aussi populaire (12 %), tandis que 11 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles aimeraient être connues pour leur travail humanitaire ou pour leur contribution à la technologie.
Les réseaux sociaux, première source d’information
Près des deux tiers (61 %) des personnes interrogées ont déclaré s’informer sur les réseaux sociaux, mais ce chiffre est en net recul par rapport à 2019, année où près de 80 % des jeunes Arabes interrogés avaient déclaré s’informer sur les réseaux sociaux. La télévision, cependant, continue d’être la deuxième source d’information préférée, nommée par près de la moitié des jeunes Arabes (45 %).
La télévision est la source d’information la plus fiable pour les jeunes Arabes, selon 89 % d’entre eux, suivie par les portails d’information en ligne (79 %) et les journaux (76 %). Les influenceurs des réseaux sociaux ne jouissent pas de la même confiance, 42 % des répondants estimant qu’ils ne sont pas dignes de confiance.
En annonçant ces résultats, Sunil John a déclaré : « La dépendance manifeste à l’égard des réseaux sociaux semble avoir enfermé de nombreux jeunes dans une bulle, les rendant inconscients des réalités socio-économiques. La région MOAN, où le taux de chômage des jeunes est le plus élevé au monde, doit canaliser l’énergie de ces jeunes hommes et femmes vers la formation professionnelle et l’éducation de qualité pour les emplois de demain. »
« Face aux révélations intrigantes de l’enquête sur les jeunes Arabes menée par ASDA’A BCW, blinx, qui se concentre sur la génération Z et les Millennials à travers le Moyen-Orient, trouve ces idées particulièrement révélatrices, a commenté Nakhle Elhage. Alors que nous en apprenons davantage sur les habitudes et les préférences des jeunes Arabes en matière de consommation de médias grâce aux résultats de la récente enquête, nous, chez blinx, nous engageons à rester vrais et authentiques, loin des fake news et de la désinformation. »
L’ASDA’A BCW a chargé SixthFactor Consulting, une société de recherche de premier plan, de mener la 15e enquête annuelle sur la jeunesse arabe. Des entretiens en personne ont été menés auprès de 3 600 citoyens Arabes âgés de 18 à 24 ans dans 53 villes de 18 États arabes, soit l’échantillon le plus important de l’histoire de l’enquête. Tous les résultats publiés sont librement accessibles, accompagnés de commentaires d’experts, sur le site arabyouthsurvey.com
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