La Chine a déclaré au Conseil de sécurité des Nations unies qu’elle espérait que toutes les parties resteraient « froides » et « rationnelles » après que la Russie a lancé une action militaire en Ukraine mercredi soir.
Ce qui s’est passé
L’ambassadeur chinois Zhang Jun, a parlé ainsi à l’occasion de la 8974e réunion du Conseil de sécurité de l’ONU : « La situation en Ukraine est critique ».
« La Chine suit avec une attention particulière la situation », a-t-il poursuit, appelant « toutes les parties » à ne pas se laisser emporter par les émotions du moment.
« Nous pensons que la porte vers une solution pacifique de la crise n’est pas complètement fermée, et qu’elle ne devrait pas l’être ».
« Le contexte historique de la question ukrainienne est complexe et la situation actuelle n’est que la conjoncture de différents facteurs ».
Pourquoi cela est important
Cette semaine, le président russe Vladimir Poutine s’est adressé au peuple russe exposant un récit révisionniste de l’histoire de l’Ukraine. Le maître du Kremlin a affirmé que le pays avait été créé par le leader soviétique Vladimir Lénine après la révolution de 1917, rapporte NBC News.
Dans un article publié par le Quotidien du Peuple –l’organe de propagande officiel du Comité central du Parti communiste chinois – intitulé « La Chine gère la crise ukrainienne complexe avec prudence et principe », les auteurs ont mit l’accent sur les liens stratégiques étroits entre le Dragon rouge et la Russie.
« La situation montre que la Russie a vu clair dans la faiblesse de l’Occident dirigé par les États-Unis et a décidé de prendre des mesures plus directes pour pousser ces derniers et l’OTAN à répondre à ses préoccupations en matière de sécurité. En reconnaissant l’indépendance des deux territoires séparatistes du Donbass, les forces de Moscou seront donc libre d’entrer dans la région », explique l’article.
Mercredi soir, Poutine a annoncé une « opération militaire spéciale » en Ukraine, après quoi des explosions ont été entendues dans la capitale, Kiev, ainsi que dans d’autres villes.
Par conséquent, les contrats à terme sur actions américaines se sont échangés en forte baisse après l’invasion. Ceux sur le S&P 500 avaient reculé de 1,8 % à 4 225,50, alors que ceux sur le Nasdaq avaient perdu 2.6 %, touchant 13 037,49, au moment de la publication de cet article. Le SPDR S&P 500 ETF Trust (NYSE:SPY) signait – 1,8 %, soit à 421,95, lors de la fin journée.