L’accord de Nvidia Corporation (NASDAQ:NVDA) pour l’acquisition du fabricant de puces britannique Arm Holdings n’a pas encore été conclu, bien que près d’un an se soit écoulé depuis son annonce.
Ce qui s’est passé
Le colosse sud-coréen de la tech Samsung, le géant américain du commerce électronique Amazon, Inc. (NASDAQ:AMZN) et le leader des VE Tesla, Inc. (NASDAQ:TSLA) font partie de la multitude d’entreprises ayant exprimé leur opinion contraire à l’accord Nvidia-Arm, rapporte le U.K. Telegraph.
L’accord ne fait pas seulement l’objet d’une enquête antitrust aux États-Unis, mais il avait également soulevé de sérieuses inquiétudes auprès de l’Autorité britannique de la concurrence et des marchés, qui avait demandé une analyse approfondie du rapprochement.
Pourquoi cela est important pour Tesla
Avant que Tesla ne commence à utiliser des puces de production propre pour sa technologie de conduite autonome, Nvidia était l’un de ses fournisseurs. La société a commencé à réaliser ses propres puces en silicium en 2019, Musk les définissant comme « les meilleures puce au monde… avec une marge énorme ».
La puce pour la conduite autonome de Tesla utilise des processeurs ARM. La puce originale FSD annoncée en 2019 vantait un système sur puce de remplissage fabriqué à l’aide du processus 14 nm de Samsung avec 12 cœurs ARM 64 bits organisés en trois clusters de cœurs Cortex-A72 quadricœurs fonctionnant à 2,2 GHz. L’année dernière, l’on avait rapporté que Tesla travaillait sur une puce autonome HW4.0 en utilisant le processus 7 nm de Taiwan Semiconductor Manufacturing Company Limited (NYSE:TSM).
Plus tôt cette année, des rumeurs circulaient, suggérant que Tesla s’associerait à Samsung pour réaliser une puce de 5 nm axée sur la conduite autonome.
En effet, les puces utilisées dans cette technologie dépendant désormais fortement de l’architecture ARM, il n’est pas surprenant que le géant des véhicules électriques s’oppose au rachat de la part de Nvidia.
L’action Nvidia a clôturé vendredi en hausse de 2,57 % à 226,36 dollars.