Le pétrole a maintenu ses gains de la session précédente lors des échanges de ce matin en Asie, après que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, dont la Russie (Opep+), aient décidé d’une modeste réduction de l’offre de 100 000 barils par jour, et ils sont entendus pour se réunir de nouveau en cas de besoin pour ajuster leur production sans attendre la prochaine réunion ordinaire.
L’accord sur le nucléaire
Les gains réalisés par le baril de brut lundi ont été favorisés par l’échec des négociations sur le nucléaire iranien, rapporte Bloomberg. Le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, a minimisé la possibilité d’un compromis entre Téhéran et les pays occidentaux sur la relance de l’accord de 2015 encadrant son programme nucléaire, ce qui réduit les perspectives d’un retour du brut iranien sur le marché mondial.
Évolution des prix
Les contrats à terme sur le West Texas Intermediate (WTI) s’échangent actuellement à environ 89,03 dollars le baril, en hausse par rapport au creux de 86,82 dollars touché vendredi. Les prix du brut ont récemment chuté, entraînés par les inquiétudes de la demande face aux craintes d’une récession et aux hausses agressives des taux des banques centrales pour contenir l’inflation.
L’United States Brent Oil Fund (NYSE:BNO) a clôturé en hausse de 1,03 %, tandis que le Vanguard Energy Index Fund ETF (NYSE:VDE) a progressé de plus de 2 %.
La décision de l’Opep
Selon un communiqué publié par l’Opep, « la réunion a constaté qu’une plus grande volatilité et des incertitudes accrues nécessitent une évaluation continue des conditions du marché et une volonté de procéder à une correction immédiate de la production sous différentes formes, le cas échéant ».
« L’OPEP+ a la volonté, la flexibilité et les moyens, dans le cadre des mécanismes existants de la Déclaration de coopération, de faire face à ces défis et de fournir des orientations au marché ».