Le président Donald Trump a publié un mémorandum révoquant les autorisations de sécurité et l’accès aux informations classifiées d’une liste de personnalités influentes.
Selon un communiqué de la Maison Blanche, les personnes nommées comprennent de hauts responsables politiques tels que Antony Blinken,Jake Sullivan, Hillary Clinton, Kamala Harris, Adam Kinzinger, et même l’ancien président Joe Biden.
Le mémorandum, adressé aux chefs des départements et agences exécutifs, ordonne que toutes les autorisations de sécurité soient révoquées immédiatement et que l’accès non accompagné aux installations gouvernementales soit également révoqué.
Cette manœuvre est un effort direct pour limiter l’accès de ces personnes à des données sensibles pour la sécurité nationale, y compris des briefing classifiés comme le Briefing quotidien du Président, précédemment disponibles en raison de leurs rôles antérieurs au sein du gouvernement ou d’entités privées.
Le mémorandum exige également que les agences informent les entités privées que les personnes mentionnées n’ont plus les autorisations requises.
Bien que cette directive soit un geste politique majeur, le mémorandum indique qu’elle ne crée aucun droit légal exécutoire pour les personnes ou entités concernées.
Cette décision a généré un débat politique significatif, les détracteurs remettant en cause ses implications sur la sécurité nationale et la dynamique partisane.
En février, Trump a annoncé qu’il révoquait l’accès sécurisé de Joe Biden, rapporte la BBC.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Trump a affirmé que Joe Biden avait créé un précédent en 2021 en lui interdisant de recevoir des briefings de renseignement, invoquant des préoccupations concernant son « comportement erratique ».
Lorsque Joe Biden était président, il avait interdit à Donald Trump de recevoir des briefings de renseignement après qu’il ait pris ses fonctions, invoquant des préoccupations sécuritaires.
Entre-temps, un rapport du conseiller spécial du ministère de la Justice, publié en 2024, a révélé que Joe Biden avait conservé de manière inappropriée des documents classifiés de son époque de vice-président, mais il a coopéré avec les enquêteurs pour les leur rendre.
Trump, inculpé en 2023 pour négligence dans la gestion de documents classifiés, a plaidé non coupable.
Un juge de Floride a rejeté l’affaire en juillet 2024, et elle a été officiellement abandonnée en décembre après la réélection de Trump.
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