Des milliers de personnes devraient descendre dans la rue dans tout le pays ce jeudi pour des manifestations du 1er mai, afin de mettre en lumière ce que les organisateurs qualifient de multiples attaques contre les droits des travailleurs et les communautés d’immigrants sous l’administration du Président Donald Trump. Le mouvement est dirigé par une coalition appelée May Day Strong, enraciné dans l’héritage de manifestations dirigées par des travailleurs à travers le monde le 1er mai.
Qu’est-il arrivé : Des manifestations pour protester contre des politiques qui “réduisent les fonds de nos écoles, privatisent les services publics, attaquent les syndicats et ciblent les familles d’immigrants avec peur et violence” sont prévues dans plus de 1000 villes à travers le pays.
“C’est une guerre contre les travailleurs”, peut-on lire dans un communiqué sur la page des événements de May Day Strong. “Nous reprenons notre pouvoir aux élites des entreprises et nous ne nous laisserons pas intimider par Trump, Musk ou leurs milliardaires soutiens. Ils ont régné trop longtemps.”
La Maison Blanche n’a pas répondu immédiatement à la demande de commentaire de Benzinga.
Pourquoi c’est important : On s’attend à ce que les manifestations de cette année dépassent celles des années précédentes par leur taille et leur envergure. L’historien du travail de l’Université de Georgetown Joseph McCartin a déclaré à NPR que la portée géographique et la diversité des participants pourraient faire de cette mobilisation du 1er mai la plus étendue de l’histoire des États-Unis.
Commémorée à l’échelle internationale comme une journée de solidarité du travail, le 1er mai a toujours eu une relation tendue avec le paysage politique américain. De nombreux présidents ont tenté de relooker le jour, y compris la “Journée de la loi” d’Eisenhower et le “Jour de la loyauté” de Trump, mais les militants continuent de le revendiquer comme une plate-forme pour les droits des travailleurs et la justice pour les immigrants.
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