Dans une démarche audacieuse contre la politique tarifaire des États-Unis, l’Union européenne (UE) s’apprête à présenter son cas à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). L’UE propose également des mesures de rétorsion d’une valeur de 95 milliards d’euros (107,4 milliards de dollars).
Ce qui s’est passé : La Commission européenne prévoit de contester la politique tarifaire “réciproque” des États-Unis et les droits de douane sur les voitures et les pièces détachées de voitures à l’OMC. La Commission a également lancé une consultation publique sur des mesures de rétorsion potentielles affectant 95 milliards d’euros d’importations américaines, à mettre en œuvre si un accord commercial avec Washington ne se concrétise pas, a rapporté CNBC jeudi.
Les mesures de rétorsion proposées couvrent un large éventail de produits agricoles et industriels, y compris les boissons alcoolisées telles que le bourbon et la tequila. L’UE négocie actuellement pour empêcher le président Donald Trump d’imposer une taxe réciproque de 20 % sur toutes les importations américaines en provenance du bloc, ainsi qu’une taxe de 25 % sur les véhicules importés et un taux identique sur l’acier et l’aluminium.
La liste des mesures de rétorsion, publiée jeudi par l’UE, comprend de nombreux composants d’aéronefs et de véhicules, qui pourraient toucher des entreprises américaines comme Boeing (NYSE:BA).
“L’UE estime de façon indiscutable que ces tarifs [américains] violent de manière flagrante les règles fondamentales de l’OMC”, a déclaré la Commission européenne.
Pourquoi c’est important : Les mesures de rétorsion proposées par l’UE font suite à des menaces de imposer des taxes supplémentaires aux géants américains de la technologie comme Alphabet Inc. (NASDAQ:GOOG) (NASDAQ:GOOGL) et Meta Platforms Inc.(NASDAQ:META) si les négociations tarifaires en cours échouent. Cette mesure fait également suite aux récents commentaires de JD Vance, vice-président américain, soulignant l’unité entre les États-Unis et l’Europe, un changement significatif par rapport à sa position précédente.
Malgré les troubles tarifaires en cours, le Royaume-Uni est devenu le premier pays à conclure un accord commercial avec les États-Unis. Le président Donald Trump a exprimé son intention de conclure un accord avec l’Europe, même s’il prétend que l’UE traite les États-Unis de manière « injuste » dans les affaires commerciales.
En même temps, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déclaré : “L’UE reste pleinement engagée à trouver des solutions négociées avec les États-Unis. Nous pensons qu’il y a de bonnes affaires à conclure au profit des consommateurs et des entreprises des deux côtés de l’Atlantique.”
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