Barington Capital Group, un groupe d’investisseurs activistes, rejoint les mécontents de plus en plus nombreux parmi les actionnaires de Victoria’s Secret (NYSE:VSCO).
Ce qui s’est passé : La société détient désormais plus de 1 % des actions du détaillant de lingerie et a l’intention d’augmenter sa position.
La campagne de Barington fait suite à un fort déclin boursier, de plus de 50% depuis le début de l’année. La valeur marchande de Victoria’s Secret a été réduite d’environ 1,5 milliard de dollars. C’est une chute raide par rapport à la valorisation de 6,5 milliards de dollars qu’elle avait obtenue après sa scission avec Bath & Body Works Inc. (NYSE:BBWI).
À noter : La semaine dernière, l’action de Victoria’s Secret a déjà perdu 46 % de sa valeur.
The Wall Street Journal a ajouté que Barington aimerait que Victoria’s Secret rajeunisse son conseil d’administration, en remplaçant potentiellement la majorité, voire la totalité, de ses membres par des administrateurs indépendants.
Il exhorte également la société à se recentrer sur son cœur de métier, le soutien-gorge, et explique que cela pourrait raviver les performances de son action. Barington estime que la marque Victoria’s Secret bénéficie toujours d’une reconnaissance mondiale et d’une valeur non utilisée, notamment dans son segment de la beauté.
La directrice générale Hillary Super, qui a rejoint l’entreprise en septembre dernier, a dirigé ses activités vers des catégories comme le sport et la lingerie de plage.
Contexte : Barington veut réveiller Victoria’s Secret Victoria’s Secret
Pourquoi c’est important : L’implication de Barington survient alors que l’investisseur australien milliardaire Brett Blundy, dont la société BBRC International détient près de 13 % des actions de Victoria’s Secret, exerce des pressions séparées sur l’entreprise.
Plus tôt ce mois-ci, Blundy a critiqué ce qu’il a appelé “des décisions désastreuses au niveau du conseil d’administration” et a plaidé pour un renouvellement des administrateurs.
En réponse, la société a adopté un plan de droits des actionnaires, ou “pilule empoisonnée”, pour empêcher une nouvelle accumulation d’actions. Barington a qualifié cette manœuvre de contre-productive et a demandé son annulation.
La semaine dernière, la société a fait état d’un bénéfice ajusté par action de 9 cents pour le premier trimestre, en ligne avec l’estimation de consensus des analystes. Les ventes trimestrielles de 1,35 milliard de dollars (stables en glissement annuel) sont également conformes à l’avis de Wall Street.
La société a réduit ses prévisions de bénéfice opérationnel ajusté pour l’exercice 2025, à un montant compris entre 270 et 320 millions de dollars, contre une prévision antérieure de 300 à 350 millions de dollars.
Lors de l’appel aux résultats du premier trimestre, le directeur financier Scott Sekella a abordé l’impact de 50 millions de dollars des tarifs douaniers, en indiquant que cela coûterait 10 millions de dollars au deuxième trimestre, le reste étant réparti entre les tiers et quatrièmes trimestres.
La société a signalé une violation de la cybersécurité au mois de juin, qui l’a contrainte à fermer son site Web pour trois jours à la fin du mois de mai.
Mouvement des prix : L’action de VSCO a augmenté de 3,38%, à 18,81 dollars, lors de la dernière vérification effectuée lundi.
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