Meta Platforms Inc (NASDAQ:FB), a annoncé ce jeudi faire des exceptions à son règlement sur l’incitation à la violence et à la haine en ne supprimant pas des messages hostiles à l’armée et aux dirigeants russes, en raison de l’invasion de l’Ukraine, rapporte Reuters.
Ce qui s’est passé
La société dirigée par Mark Zuckerberg autorise aussi provisoirement certains messages souhaitant la mort du président russe Vladimir Poutine ou de son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko, ceci dans plusieurs pays dont la Russie, l’Ukraine et la Pologne, montre une série de courriels internes adressés aux modérateurs de contenus.
« En raison de l’invasion russe de l’Ukraine, nous faisons preuve d’indulgence pour des formes d’expression politique qui enfreindraient normalement nos règles sur les discours violents telles que mort aux envahisseurs russes » a confirmé le responsable de la communication de Meta. « Cependant, nous continuons de ne pas autoriser des appels crédibles à la violence contre des civils russes ».
La mise à jour du règlement s’appliquerait à l’Arménie, l’Azerbaïdjan, l’Estonie, la Géorgie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Russie, la Slovaquie et l’Ukraine.
Pourquoi cela est important
L’opération s’annonce risquée, car il existe une possibilité de débordement qui pourrait nuire à la population russe, au-delà de ses seuls militaires et dirigeants politiques.
Cette décision intervient quelques jours seulement après que la Russie a bloqué Facebook sur son territoire, suite à la signature par Poutine d’une loi sur les « informations mensongères », punissant jusqu’à quinze ans de prison la propagation d’informations visant à « discréditer » les forces militaires russes.
Mouvement des prix
Jeudi, le cours de l’action FB a baissé de 1,7 % à 195,21 dollars, reculant davantage de 0,2 % après la fermeture des bureaux..