Au moins six personnes sont décédées et plus de 350 000 ont été contaminées en Corée du Nord, alors qu’une une propagation « explosive » d’une « fièvre d’origine inconnue » fait des ravages dans le pays, a confirmé l’agence de presse officielle Korean Central News Agency (KCNA), selon la CNN.
Cela arrive vingt-quatre heures après que Kim Jong-un, le leader nord-coréen, a reconnu, pour la première fois depuis le début de la pandémie, une contamination à la Covid-19 sur le territoire national.
Ce qui s’est passé
C’est la première fois que la dictature signale des cas de coronavirus depuis le début de la pandémie en 2020.
Les experts estiment qu’étant donné les capacités de test limitées de la Corée du Nord, les chiffres rapportées ne représentent qu’une petite fraction des infections réelles, selon Reuters.
L’auteur de l’article prédit également que cela pourrait entraîner des milliers de décès dans l’un des deux seuls pays n’ayant mis en place de campagne de vaccination contre le virus.
Pourquoi cela est important
Pendant plus de deux ans, la Corée du Nord a affirmé avoir maîtrisé la situation en imposant la fermeture hermétique des frontières.
Au beau milieu de cette propagation de l’épidémie, Pyongyang a tiré trois missiles balistiques à courte portée vers la mer, informe l’Associated Press. Washington a déclaré que le pays pourrait se préparer à un essai nucléaire avant la visite du président américain en Asie.
En effet, Joe Biden devrait voyager au Japon et en Corée du Sud du 20 au 24 mai.