Les marchés asiatiques ont grimpé mercredi matin, le Nikkei japonais en tête, après que Wall Street a enregistré des achats massifs la veille, en raison de résultats d’entreprises optimistes et des prévisions de reprise de l’approvisionnement en gaz de l’Europe par la Russie, qui ont contribué à calmer les inquiétudes des investisseurs.
Indices | Évolution (+/-) |
---|---|
Nikkei 225 | + 2,53 % |
Composite de Shanghai | + 0,59 % |
Component de Shenzen | + 0,61 % |
Kospi | + 0,57 % |
ASX 200 | + 1,55 % |
Sensex | + 1,3 % |
Nifty | + 1,31 % |
Le Nikkei 225 a progressé de 2,4 % à midi, l’indice ayant enregistré une performance de plus de 7 % sur un mois. Les investisseurs attendent avec impatience la décision de la Banque du Japon, prévue pour jeudi.
Les indices Composite de Shanghai et Component de Shenzen ont augmenté respectivement de 0,67et 0,61 %. La Chine a maintenu son taux de prêt de référence inchangé.
Le Kospi sud-coréen s’échangeait en hausse de 0,78 %. L’ASX australien a monté de 1,62%.
Au Vietnam, l’indice VN a augmenté de 1,53 % tandis que l’indice cambodgien CSX a baissé de 0,29 %.
Les marchés indiens ont également suivi la tendance, le Sensex et le Nifty progressant de plus de 1 % dans les échanges du matin.
Les facteurs macroéconomiques
La Chine a maintenu ses taux de prêt de référence inchangés, les décideurs adoptant une attitude prudente face aux pressions inflationnistes croissantes et aux hausses de taux à travers le monde.
La Banque du Japon devrait dévoiler sa décision politique jeudi. Le gouvernement japonais a indiqué qu’il nommera Hajime Takata et Naoki Tamura comme membres du conseil d’administration, informe le Japan Times. Takata a précédemment mis en garde contre les conséquences d’une politique monétaire ultra-accommodante et certains acteurs du marché y voient un changement potentiel par rapport à la politique actuelle.
À la une
Le deuxième plus grand producteur d’acier au monde, Nippon Steel Corp (OTC:NPSCY), vient d’acheter une cargaison de gaz naturel liquéfié au prix le plus élevé jamais payé au Japon, rapporte le Japan Times. Cela s’est produit suite aux craintes de perturbation de l’approvisionnement en GNL russe.