Le PDG de SpaceX, Elon Musk, fait face à un appel d’un sénateur américain pour empêcher les organisations criminelles d’utiliser le service Internet par satellite de Starlink en Asie du Sud-Est.
Ce qui s’est passé : La sénatrice Maggie Hassan (D-NH) a appelé Musk à prendre des mesures contre les groupes criminels transnationaux opérant en Asie du Sud-Est et utilisant Starlink pour escroquer des Américains, rapporte l’agence Reuters. Elle a cité des rapports selon lesquels Starlink aurait été utilisé par des “compounds” d’escrocs dans des pays comme le Myanmar, la Thaïlande et le Cambodge, où, selon les Nations Unies, les victimes sont contraintes de travailler pour des opérations en ligne illégales.
Le réseau de lutte contre les crimes financiers du département du Trésor américain a signalé que ces groupes ont escroqué des milliards de dollars aux Américains.
« SpaceX a la responsabilité d’empêcher les criminels d’utiliser le service pour cibler les Américains », a écrit Hassan dans une lettre à Musk.
Les réseaux criminels d’Asie du Sud-Est demeurent une préoccupation croissante, car les Nations Unies ont rapporté qu’ils auraient fait passer des centaines de milliers de personnes dans des «compounds» d’escrocs à travers la région. Les efforts déployés pour perturber ces opérations, tels que la coupure de l’électricité et de l’accès à Internet dans les zones ciblées, ont jusqu’à présent échoué à résoudre le problème.
Pourquoi c’est important : Ce n’est pas la première fois que Starlink a été au centre de préoccupations géopolitiques et de sécurité. En 2022, lors de la contre-offensive de l’Ukraine contre la Russie, Musk aurait ordonné une fermeture de Starlink dans des zones stratégiques, ce qui aurait pu avoir un impact sur l’issue du conflit.
Starlink a également fait l’objet de tests généralisés par la FAA pour améliorer le système de contrôle du trafic aérien. L’agence effectue actuellement des tests sur plus de 41 connexions Starlink dans des installations à travers les États-Unis.
Et pour conclure sur les escroqueries, la semaine dernière, Christina Chapman, une habitante de l’Arizona, a été accusée d’aider des travailleurs informatiques nord-coréens à obtenir des emplois dans des entreprises américaines sous de fausses identités. Les accusations portées contre elle sont le résultat d’un plan ayant permis à ces travailleurs informatiques d’obtenir des postes à distance dans 309 entreprises, pour un salaire total de 17,1 millions de dollars, qui ont finalement été transférés en Corée du Nord.
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