Le Congressional Budget Office (CBO) a publié de nouvelles projections indiquant que les récentes annulations de la stratégie tarifaire agressive du président Donald Trump ont annulé une réduction anticipée de 800 milliards de dollars de la dette au cours de la prochaine décennie.
Tarifs plus bas, gains fiscaux plus bas
Les projections budgétaires de base mises à jour du CBO montrent que l’impact attendu de la politique tarifaire sur les déficits américains a sensiblement diminué depuis les dernières projections en août.
Auparavant, on s’attendait à ce qu’un taux tarifaire effectif de 20,5 % réduise les déficits futurs de 3,3 billions de dollars d’ici 2035, ainsi que 700 milliards de dollars d’économies d’intérêts. Mais les changements apportés à la structure tarifaire ont modifié ces perspectives. Le CBO prévoit maintenant que les gains fiscaux ont été considérablement réduits, avec un taux effectif de 16,5 % n’entraînant qu’une réduction du déficit de 2,5 billions de dollars et 500 milliards de dollars d’économies d’intérêts.
Le CBO a souligné que les économies de dette projetées dépendent en grande partie des futures décisions tarifaires, un domaine particulièrement sujet à la volatilité politique et aux problèmes juridiques.
Plusieurs réductions tarifaires annoncées
Trump a activement annulé des tarifs ces derniers mois. Dans le but de lutter contre la flambée des prix des produits d’épicerie, le Président a éliminé les tarifs sur certaines exportations brésiliennes jeudi.
Cela faisait suite à un décret antérieur quia abaissé les tarifs sur le bœuf, le café, les bananes et les tomates, entre autres importations agricoles, en réponse à la hausse des prix.
Au début du mois, Trump a signé un décret réduisant un tarif lié au fentanyl sur les importations chinoises de 20 % à 10 %, ce qui constitue l’engagement clé de son accord commercial avec le président Xi Jinping.
L´acte d´équilibre difficile
Les dernières projections du CBO arrivent à un moment où les économistes mettent déjà en garde contre les dangers posés par la dette nationale des États-Unis, cette dette s’élevant désormais à 38 billions de dollars, un chiffre que certains ont qualifié de « crise de sécurité nationale ».
Parallèlement, on parle de plus en plus d’une crise d’accessibilité. Le lauréat du prix Nobel Paul Krugman affirme que les politiques de Trump font grimper les coûts de la vie, arguant que les tarifs poussent l’inflation à la hausse et que les mesures strictes en matière d’immigration contribuent à l’augmentation des prix des produits d’épicerie.
Notamment, Trump s’est recentré sur la question de l’accessibilité après la victoire écrasante des démocrates au début du mois, dont la campagne électorale axée sur la hausse des prix a trouvé un écho auprès des électeurs.
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