Les contrats à terme sur les marchés boursiers américains ont progressé et l’or a atteint un nouveau sommet historique lundi matin, les investisseurs faisant fi de la quasi-certitude d’une fermeture des services fédéraux alors que Wall Street pèse les retombées financières immédiates limitées contre les risques plus importants d’une impasse politique prolongée.
Alors que le marché semble calme, un risque clé se profile : une coupure potentielle des données économiques cruciales qui pourrait laisser les investisseurs et les décideurs politiques naviguer à vue.
Hausse des contrats à terme malgré une probabilité de 83 % d’une fermeture des services fédéraux
Au début de ce lundi, les contrats à terme du Dow Jones avaient progressé de 127 points, soit de 0,27 %, tandis que ceux du Nasdaq 100 avaient gagné 108 points (+0,44 %) et ceux du S&P 500 étaient en hausse de 0,34 %. Par ailleurs, l’or a atteint un nouveau sommet historique de 3 815,28 dollars l’once.
Le sentiment positif est d’autant plus remarquable que les parieurs du Polymarket estiment à 83 % la probabilité d’une fermeture des services fédéraux à minuit le mercredi 30 septembre.
Contrats à terme | Variation (+/-) |
Dow Jones | 0,27 % |
S&P 500 | 0,34 % |
Nasdaq 100 | 0,44 % |
Russell 2000 | 0,35 % |
Le calme initial de Wall Street est logique
Selon Jim Bianco, président de Bianco Research LLC, la réaction mesurée du marché est logique, car le choc initial est souvent minimal. Il note que bien qu’une fermeture des services fédéraux ait de l’importance pour de nombreuses raisons, « son impact INITIAL sur les cours des titres ou les taux de change devrait être négligeable. »
Quel impact a une fermeture des services fédéraux sur les marchés financiers ?
La principale préoccupation des marchés financiers, soutient Bianco, n’est pas la fermeture des services fédéraux en elle-même, mais la suspension des services gouvernementaux qui produisent des statistiques économiques vitales.
« Le plus grand impact sur le marché FINANCIER d’une fermeture des services fédéraux est la suspension des données économiques publiées par le gouvernement », a-t-il déclaré. Ce « black-out des données » pourrait avoir des conséquences tangibles rapidement ; par exemple, le rapport critique sur le chômage et la masse salariale de septembre, prévu vendredi 3 octobre, ne serait pas publié si le gouvernement était fermé.
Un arrêt des publications économiques qui trouble les perspectives
Cet absence de nouvelles données pourrait devenir un problème sérieux si la fermeture des services fédéraux se poursuit. Bianco avertit qu’un événement prolongé « peut devenir significatif… en accumulant les retards dans les rapports statistiques, ce qui obscurcit davantage les perspectives économiques. »
Sans rapports en temps utile sur l’inflation, l’emploi et la croissance, il devient de plus en plus difficile pour la Réserve fédérale et les investisseurs de prendre des décisions éclairées. Pour remettre les choses en contexte, la plus longue fermeture des services fédéraux de l’histoire des États-Unis a duré 35 jours, de la fin 2018 au début 2019.
Mouvement des prix
Le SPDR S&P 500 ETF Trust (NYSE: SPY) et Invesco QQQ Trust ETF (NASDAQ: QQQ), qui suivent respectivement l’indice S&P 500 et l’indice Nasdaq 100, ont progressé vendredi. Le SPY était en hausse de 0,57 % à 661,82 dollars, tandis que le QQQ avait augmenté de 0,41 % à 595,97 dollars, selon les données de Benzinga Pro.
Par ailleurs, SPDR Dow Jones Industrial Average ETF Trust (NYSE: DIA), suivant le Dow Jones, a clôturé en hausse de 0,62 % à 462,28 dollars.
Le cours spot de l’or a augmenté de 1,45 % pour s’établir autour de 3 813,69 dollars l’once, au moment de la publication de cet article.
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Avertissement : Ce contenu a été partiellement produit à l’aide d’outils d’IA et a été examiné et publié par les éditeurs de Benzinga.
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