Le Laos, pays d’Asie du Sud-Est, se tourne vers l’exploitation minière des cryptomonnaies comme moyen d’alléger son fardeau croissant en matière de dette et de mettre à profit son excédent d’énergie, selon un rapport publié mercredi.
Le Laos cherche à rentabiliser son surplus d’énergie grâce au minage de cryptomonnaies
La volonté du Laos d’être la « batterie de l’Asie du Sud-Est » a conduit à un excédent d’énergie provenant de ses nombreux projets hydroélectriques construits le long du fleuve Mékong, a rapportéle South China Morning Post. Ce boom énergétique a cependant entraîné une augmentation significative de la dette, appartenant principalement à des prêts chinois et à des sociétés étrangères qui ont financé la construction de barrages.
Le gouvernement délivre désormais des licences aux plateformes d’échanges de cryptomonnaies locales et aux opérations de minage, dans l’espoir de convertir cet excédent d’énergie en profit économique et de réduire la dette du pays. Cependant, les autorités ont exprimé des inquiétudes quant aux risques associés à la nature volatile des actifs numériques.
En outre, les écologistes considèrent ce virage vers la cryptomonnaie comme le signe de problèmes plus profonds liés à la stratégie énergétique « défaillante » du pays, qui a aggravé le problème de la dette.
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Le Laos est l’un des cinq États communistes actifs dans le monde et est dirigé par le Parti révolutionnaire populaire lao depuis 1975.
Le minage de Bitcoin sur le radar des pays
Le virage du Laos vers le minage de cryptomonnaies reflète des stratégies similaires adoptées par d’autres nations. La nation himalayenne du Bhoutan utilise ses ressources hydroélectriques pour le minage de Bitcoin (CRYPTO: BTC) afin de stimuler son économie sans compromettre ses objectifs environnementaux.
Au moment de la rédaction de cet article, elle détient un trésor de 9 652 BTC, d’une valeur de 1,31 milliard de dollars, selon la plateforme d’analyse blockchain Arkham. Les avoirs du Bhoutan, contrairement à ceux des États-Unis, proviennent de capacités de minage développées localement plutôt que de saisies policières.
De même, le Pakistan a dévoilé début mai des projets visant à allouer 2000 mégawatts d’électricité au minage de Bitcoin et aux centres de données d’intelligence artificielle dans le cadre de sa stratégie visant à exploiter son excédent d’électricité.
Le mois dernier, la France a également envisagé le minage de Bitcoin en utilisant l’énergie excédentaire générée par les centrales nucléaires du pays.
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