Les ETF sur le thème du nucléaire sont en pleine expansion, portés par une vague d’enthousiasme des investisseurs pour la contribution de l’industrie à l’alimentation de la révolution de l’IA. Lundi matin, le VanEck Uranium+Nuclear Energy ETF (NYSE:NLR) a grimpé à un sommet historique de 52 semaines à 138,11 dollars, en hausse de plus de 110 % par rapport à ses plus bas, tandis que le Range Nuclear Renaissance Index ETF (NYSE:NUKZ) a atteint 66,6 dollars, soit une hausse d’environ 100 % par rapport à ses plus bas.
NLR a progressé de 61 % depuis le début de l’année. Suivez ses cours en direct ici.
Ils ne sont pas les seuls. Le Global X Uranium ETF (NYSE:URA) a progressé de plus de 75,2 % depuis le début de l’année, atteignant son plus haut niveau sur 52 semaines, à 49,94 dollars, vendredi. Le Themes Uranium & Nuclear ETF (BATS:URAN) et le Sprott Junior Uranium Miners ETF (NASDAQ:URNJ) ont tous deux enregistré de solides gains compris entre 35 % et 55 % depuis le début de l’année. Le message est clair pour les investisseurs : les ETF sur l’énergie nucléaire font sans doute partie des transactions les plus en vogue en 2025.
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Le rallye reflète un changement radical dans la façon dont les marchés perçoivent l’énergie nucléaire. Autrefois considérée comme une industrie stagnante, l’énergie nucléaire a été “redécouverte”, selon un nouveau rapport de Bank of America qui estime que d’ici 2050, le secteur pourrait représenter une opportunité de marché de 10 000 milliards de dollars, a rapporté Yahoo Finance. Cette poussée est alimentée par la construction de centres de données pour l’IA, la consommation électrique, l’adoption des véhicules électriques et l’électrification industrielle, qui nécessitent tous une énergie fiable 24 heures sur 24.
Sous la surface, les petits réacteurs modulaires (PRM) sont en train d’émerger comme un facteur décisif. Des sociétés telles que NuScale Power Corp (NYSE:SMR) et Oklo Inc (NYSE:OKLO) rivalisent pour mettre en ligne des PRM dans la décennie. Parallèlement, le géant de l’enrichissement de l’uranium Centrus Energy (AMEX:LEU) est devenu un acteur essentiel après que les sanctions américaines ont ralenti les importations russes d’uranium. Ces actions individuelles ont toutes augmenté à trois chiffres cette année. Toutefois, les ETF offrent une entrée diversifiée dans l’ensemble de la chaîne de valeur du nucléaire, ce qui permet d’atténuer le risque de volatilité associé à ces titres.
La politique ajoute plus de carburant. L’administration Trump a promis son soutien à l’énergie nucléaire par le biais d’offres de garanties de prêt et d’allégements fiscaux, tandis que les stratégistes de Goldman Sachs et de Bank of America s’attendent tous deux à ce que l’offre nucléaire se redresse après des décennies d’inactivité. “D’ici 2040, la capacité mondiale de production d’énergie nucléaire devrait passer de 378 gigawatts à 575 gigawatts, ce qui représente une augmentation de la part de l’énergie nucléaire dans le mix électrique mondial d’environ 9 % à 12 %”, a déclaré Goldman Sachs dans un rapport publié plus tôt cette année.
De plus, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a également révisé ses prévisions sur l’énergie nucléaire, marquant la cinquième révision à la hausse consécutive depuis 2021, envisageant près de 1 000 GW(e) d’ici 2050.
Avec une capacité mondiale qui devrait tripler d’ici à 2050 et plus de 3 000 milliards de dollars d’investissements prévus au cours des 25 prochaines années, des ETF tels que NLR, NUKZ, URA, URAN et URNJ deviennent de plus en plus un point d’entrée pratique pour l’une des histoires énergétiques les plus importantes de la décennie.
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