Le gouvernement de Donald Trump offrirait de l’argent comptant aux enfants migrants non accompagnés s’ils acceptent de quitter les États-Unis, selon des informations rapportées par Reuters.
Le DHS confirme le programme de paiement, selon le rapport
Selon une lettre envoyée vendredi aux refuges pour migrants par le Bureau de la réinstallation des réfugiés du Département de la Sécurité Intérieure (DHS), l’agence fournirait une “allocation unique de soutien à la réinstallation” aux enfants de 14 ans ou plus qui décident de quitter volontairement le pays, a rapporté Reuters.
Un responsable de l’Immigration et du Contrôle des Douanes (ICE) a confirmé l’offre et un autre responsable a déclaré que le programme s’étendait d’abord aux jeunes de 17 ans, selon le rapport.
La pension ne serait versée qu’une seule fois, après qu’un juge de l’immigration ait approuvé la demande et que l’enfant soit retourné dans son pays d’origine, ont déclaré les responsables du DHS. Les enfants en provenance du Mexique sont exclus du programme.
Le département de la sécurité intérieure n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaires de Benzinga.
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Les critiques estiment que ces enfants méritent d’être protégés
Wendy Young, présidente de Kids in Need of Defense, une organisation à but non lucratif qui apporte un soutien juridique aux mineurs non accompagnés, a condamné la mesure, la qualifiant de “tactique cruelle”.
“Les enfants non accompagnés qui cherchent à se mettre en sécurité aux États-Unis méritent notre protection au lieu d’être forcés d’accepter de retourner dans les conditions mêmes qui ont mis leur vie et leur sécurité en danger”, a-t-elle déclaré à Reuters.
La loi fédérale exige que les enfants migrants arrivant sans parents ou tuteurs légaux soient placés dans des foyers ou en famille d’accueil pendant que leurs cas sont examinés.
Jeudi, plus de 2 100 enfants non accompagnés étaient aux soins du gouvernement américain, selon le département de la Santé et des Services sociaux.
La répression plus large de l’administration Trump contre l’immigration
Le programme de paiement s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large du gouvernement Trump visant à accélérer les expulsions. En juin, le département d’État a transféré 250 millions de dollars au DHS afin de financer les expulsions volontaires, les migrants qui s’auto-expulsent recevant des allocations de 1 000 dollars.
Les efforts de l’administration ont déjà rencontré des obstacles juridiques. Le mois dernier, un juge fédéral a ordonné aux responsables de mettre fin aux expulsions de mineurs guatémaltèques non accompagnés ayant des affaires actives.
Depuis 2019, plus de 600 000 enfants ont traversé la frontière américano-mexicaine sans être accompagnés d’un parent ou d’un tuteur légal, selon les données gouvernementales.
Les batailles juridiques liées à la citoyenneté à la naissance
Le mois dernier, la Maison Blanche a demandé à la Cour suprême des États-Unis de statuer sur la légalité d’un décret présidentiel visant à mettre fin à la citoyenneté à la naissance pour les enfants nés aux États-Unis de parents non citoyens ou résidents permanents légaux.
Les juges fédéraux ont émis des injonctions contre le décret, invoquant des préoccupations constitutionnelles en vertu du 14e amendement.
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