Le gouvernement Trump a exprimé sa vive opposition ce mercredi à la décision du fonds souverain norvégien de 2 000 milliards de dollars de se désinvestir de Caterpillar Inc. (NYSE: CAT), qualifiant les allégations contre le fabricant d’équipements de construction concernant les opérations israéliennes à Gaza d’”illégitimes”.
Les États-Unis interpellent directement la Norvège au sujet du désinvestissement éthique de CAT
Le Government Pension Fund Global, géré par la banque centrale de Norvège et le plus grand fonds souverain au monde, a annoncé la semaine dernière son désinvestissement de Caterpillar pour des raisons éthiques, selon un rapport de Reuters.
Le comité d’éthique du fonds a déterminé que les bulldozers de CAT étaient utilisés par les autorités israéliennes pour des “violations étendues et systématiques du droit international humanitaire” à Gaza et en Cisjordanie.
Le département d’État lance un défi
“Nous sommes très préoccupés par la décision du fonds souverain norvégien, qui semble reposer sur des allégations illégitimes contre Caterpillar et le gouvernement israélien”, a déclaré un porte-parole du département d’État américain, selon le rapport. “Nous engageons un dialogue direct avec le gouvernement norvégien sur cette question.”
Le conseil d’éthique a notamment cité la “destruction illégale généralisée de biens palestiniens” à l’aide d’équipements Caterpillar, notant que le groupe “n’a pris aucune mesure pour empêcher une telle utilisation”.
Un sénateur républicain propose des mesures de rétorsion
L’ancien allié de Donald Trump, le sénateur Lindsey Graham (R-S.C.), a suggéré que Washington impose des tarifs douaniers et révoque des visas en représailles contre la Norvège. Cette proposition intervient alors que Caterpillar subit une pression croissante sur l’utilisation de ses équipements dans le conflit actuel à Gaza.
Le cours de l’action CAT a reculé dans un contexte de volatilité générale des marchés, la société avertissant d’un impact tarifaire de 500 à 600 millions de dollars au troisième trimestre 2025. Le fabricant d’équipements prévoit des coûts tarifaires totaux de 1,5 à 1,8 milliard de dollars pour l’année complète.
Contexte plus large des réactions anti-Gaza en entreprise
Le désinvestissement reflète un examen d’entreprise de plus en plus minutieux des liens avec Israël à mesure que la crise humanitaire s’aggrave. Les opérations militaires d’Israël, lancées après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, ont entraîné des dizaines de milliers de victimes palestiniennes selon les comptes internationaux.
Plusieurs entreprises technologiques, dont Microsoft Corp. (NASDAQ: MSFT), ont fait l’objet de protestations similaires pour leur soutien présumé aux opérations militaires israéliennes.
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