Les actions des géants de la tech comme Amazon.com (NASDAQ:AMZN), Microsoft (NASDAQ:MSFT), Meta Platforms (NASDAQ:META) et Alphabet Inc. (NASDAQ:GOOGL) (NASDAQ:GOOG) ont reculé de 0,4 % à 0,5 % au cours de la séance avant l’ouverture des marchés lundi, dans le sillage du durcissement des règles concernant les visas H-1B par l’administration Trump. Le titre Intel (NASDAQ:INTC) a chuté de 1,2 %.
La hausse des frais de visa H-1B suscite des inquiétudes chez les entreprises américaines
Le gouvernement Trump a annoncé vendredi qu’il exigerait le paiement d’une redevance annuelle unique de 100 000 dollars pour les visas de travail H-1B, une mesure qui soulève des inquiétudes quant à la hausse des frais de main-d’œuvre et à un accès plus limité aux travailleurs qualifiés.
Bien que les nouveaux frais ne s’appliquent qu’aux nouvelles demandes, les analystes avertissent que l’offre limitée de travailleurs qualifiés aux États-Unis pourrait se traduire par une augmentation des salaires et une réduction des marges.
Plusieurs grandes entreprises de technologie et banques, notamment Microsoft, Amazon, Alphabet et Goldman Sachs (NYSE:GS), ont publié des avis de voyage urgents à leurs employés.
Les actions d’autres sociétés dépendant fortement des visas H-1B, telles que JP Morgan (NYSE:JPM), ont perdu 1,65 % lors des échanges avant l’ouverture des marchés.
La hausse des frais de visa pourrait augmenter les coûts pour les travailleurs indiens du secteur informatique
Les frais de visa révisés, dont on prévoit qu’ils auront un effet modéré, pourraient provoquer une pénurie de travailleurs qualifiés aux États-Unis, ce qui pourrait entraîner une hausse des salaires et mettre les bénéfices des entreprises sous pression, selon les analystes. Les professionnels indiens de l’informatique, qui représentent la majorité des demandeurs de visa H-1B, pourraient se retrouver avec des dépenses plus élevées et une croissance plus lente de leurs revenus à la suite de ces changements.
La proposition de l’administration Trump concernant les frais de visa a d’abord sembré créer une certaine confusion au sein des grandes entreprises américaines, ce qui a incité la Maison Blanche à préciser qu’il s’agit d’un paiement unique pour chaque demande de visa et non d’une redevance annuelle. Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre plus large de la répression menée par Donald Trump à l’encontre de l’immigration, vise à inciter les entreprises à donner la priorité aux travailleurs nationaux.
Malgré la controverse, certaines personnalités de l’industrie, comme Reed Hastings, le co-fondateur de Netflix (NASDAQ:NFLX), ont soutenu ces nouveaux frais, les qualifiant de “grande solution” au système de loterie du programme H-1B.
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