Le mardi 29 avril, les marchés américains ont terminé en hausse tandis que les investisseurs évaluaient les résultats d’entreprises solides, les développements tarifaires en cours entre les États-Unis et la Chine et les préoccupations croissantes concernant la récession.
C’est le Dow Jones qui a mené la progression des marchés, tandis que les prix du pétrole et de l’or ont baissé. Le Canada a riposté contre la position commerciale de Trump, et la Chine a assoupli certains de ses tarifs. Le sentiment des marchés est resté sensible aux changements politiques, les prochains résultats des plus grandes entreprises de technologie axées sur l’IA et les données de consommation américaines faibles étant au centre de l’attention des investisseurs.
Sur le plan économique, les offres d’emploi aux États-Unis sont tombées à 7,19 millions en mars, manquant aux attentes. Les stocks de gros ont augmenté de 0,5 % à 908 milliards de dollars, ce qui suggère un renforcement des stocks. Dans le même temps, le déficit commercial de biens s’est fortement creusé pour atteindre 162 milliards de dollars, dépassant les prévisions et indiquant une demande d’importation accrue.
La plupart des secteurs du S&P 500 ont clôturé en hausse, les gains étant menés par les services financiers, les matériaux et les biens de consommation. Les actions énergétiques ont accusé du retard, terminant en baisse et divergeant de la tendance générale du marché.
L’indice Dow Jones a augmenté de 0,75 % pour clôturer à 40 527,62, le S&P 500 a gagné 0,58 % pour s’établir à 5 560,83 et le Nasdaq a grimpé de 0,55 % pour terminer à 17 461,32.
Les marchés asiatiques aujourd’hui
- Le mercredi 28 Avril, le Nikkei 225 a terminé en hausse de 0,57 % à 36 043,50, mené par des gains dans les secteurs de l’immobilier, de la banque et du textile.
- L’indice australien S&P/ASX 200 a gagné 0,69 %, terminant la séance à 8 126,20, en raison des gains des secteurs de l’IT, des A-REITs et des biens de consommation.
- L’indice Nifty 50 de l’Inde a perdu 0,31 % pour s’établir à 24 261,00, et l’indice Nifty 500 a chuté de 0,63 % à 21 973,55.
- Le Shanghai Composite de la Chine a glissé de 0,23 % à 3 279,03, et le Shenzhen CSI 300 de Shanghai a chuté de 0,12 % pour se situer à 3 770,57.
- L’indice Hang Seng de Hong Kong a clôturé en hausse de 0,51 % à 22 119,41.
La situation de l’Eurozone à 05h45 ET
- L’indice européen STOXX 50 a augmenté de 0,24 %.
- L’indice allemand DAX a gagné 0,51 %.
- Le CAC 40 de la France a augmenté de 0,55 %.
- L’indice britannique FTSE 100 a progressé de 0,13 %.
Les produits de base à 05h45 ET
- Le pétrole brut WTI a chuté de 0,58 % à 60,05 dollars le baril, et le Brent a perdu 0,57 % à 62,92 dollars le baril.
- Les prix du pétrole ont continué de baisser, le Brent et le WTI étant en passe de subir leurs plus fortes baisses mensuelles depuis fin 2021. Pénalisé par les craintes de guerre commerciale, les perspectives de la demande et l’offre croissante de l’OPEP+, ainsi que par l’augmentation des stocks américains, les marchés pétroliers restent sous pression malgré les efforts déployés pour atténuer les impacts des tarifs automobiles.
- Le gaz naturel a chuté de 0,74 % pour s’établir à 3,361 dollars.
- L’or a chuté de 1,47 % à 3 285,25 dollars, l’argent a perdu 3,31 % pour s’établir à 32,175 dollars, et le cuivre a diminué de 4,63 % à 4,6457 dollars.
- Les prix de l’or ont chuté mercredi alors que l’assouplissement des tarifs automobiles américains et l’optimisme sur le plan commercial exercé une pression sur la demande de valeur refuge.
Les contrats à terme américains à 05h45 ET
Les contrats à terme sur le Dow ont augmenté de 0,05 %, ceux sur le S&P 500 ont chuté de 0,13 %, et les contrats à terme sur le Nasdaq 100 ont glissé de 0,27 %.
Forex à 05h45 ET
- L’indice du dollar américain a augmenté de 0,23 % à 99,44, USD/JPY a progressé de 0,56 % à 143,06, et USD/AUD a chuté de 0,18 % à 1,5638.
- Le dollar s’est légèrement renforcé mercredi, mais se dirigeait toujours vers son mois le plus faible depuis novembre 2022, les investisseurs se détournant des actifs américains dans un contexte de craintes tarifaires.
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