Le gouvernement de Trump aurait abaissé ses aspirations à conclure des accords réciproques complets pour se concentrer sur des accords plus restreints, afin d’éviter le rétablissement des tarifs douaniers américains.
Qu’est-il arrivé : Les États-Unis cherchent à présent à conclure des accords par phases avec les pays clés, dans le but de parvenir à des accords d’ici au 9 juillet, arapporté le Financial Times mardi. Ce changement de stratégie est une rupture par rapport au plan initial de la Maison-Blanche qui prévoyait de conclure 90 accords commerciaux au cours de la trêve de 90 jours dans les tarifs réciproques annoncée par le Président Donald Trump en avril.
Selon ce nouveau plan, les pays qui acceptent ces accords plus étroits éviteraient les tarifs douaniers réciproques les plus contraignants, tout en restant soumis à une taxe de 10 % sur les importations, le temps que les discussions sur les points de litige se poursuivent. Par ailleurs, l’administration envisage d’appliquer des tarifs douaniers sur les secteurs clés.
Malgré tout, les négociations demeurent complexes et l’administration examine toujours la possibilité d’imposer des tarifs douaniers sur des secteurs cruciaux. Cette stratégie à deux volets, combinant la menace de nouvelles taxes douanières à une volonté de conclure des accords, souligne les difficultés rencontrées par les négociateurs avec Trump, qui utilise souvent les échanges commerciaux pour obtenir des concessions de la part d’autres nations.
Malgré ce changement d’approche, les États-Unis n’ont réussi à conclure qu’un accord commercial avec le Royaume-Uni et un cessez-le-feu avec la Chine. Le ministère américain du Commerce a lancé des enquêtes sur la sécurité nationale portant sur une série de produits, allant du cuivre, en passant par le bois, les composants aéronautiques, les produits pharmaceutiques, les semi-conducteurs et les minéraux critiques.
Pourquoi c’est important : Ce changement de stratégie commerciale des États-Unis fait suite à l’annonce du Président Trump selon laquelle il contournerait les accords commerciaux individuels et qu’il imposerait de nouveaux tarifs douaniers unilatéralement à différents partenaires commerciaux via des lettres.
La préférence de Trump pour cette méthode a été exprimée sur l’émission “Sunday Morning Futures” de Fox News, lorsqu’il a déclaré : « Nous avons conclu des accords, mais je préfère juste leur envoyer une lettre, une lettre très juste, en disant ‘félicitations, nous allons vouspermettre de faire du commerce aux États-Unis d’Amérique, vous paierez un tarif de 25 %, ou de 20 %, ou de 40 ou de 50 % ».
Entre-temps, le Président français Emmanuel Macron a critiqué l’utilisation des tarifs douaniers comme instruments de « chantage » de la part de grandes puissances, sans nommer directement Trump ou les États-Unis. Ses remarques interviennent alors que l’Union européenne poursuit les négociations avec les États-Unis avant la date butoir du 9 juillet.
Malgré l’incertitude entourant la prochaine échéance des tarifs, les investisseurs dans les ETF semblent garder leur calme. Alors que le retour de Trump à la diplomatie des tarifs douaniers a ravivé les tensions diplomatiques et les craintes des entreprises, les performances des ETF ont été étonnamment résilientes.
Sur les six derniers mois, les ETF spécifiques à des pays liés aux négociations interrompues ont connu les évolutions suivantes : le KraneShares CSI China Internet ETF (NYSE:KWEB) a augmenté de 19,53 %, le iShares MSCI India ETF (BATS:INDA) a augmenté de 4,27 % tandis que le Global X FTSE South East Asia ETF (NYSE:ASEA) a progressé de 2,13 %.
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Avis de non-responsabilité: Cet article a été rédigé en partie à l’aide d’outils d’intelligence artificielle avant d’être revu et publié par des éditeurs de Benzinga.