Le juge Trevor Neil McFadden a donné son feu vert au plan de l’administration Trump exigeant que les immigrants sans papiers se fassent enregistrer auprès du gouvernement fédéral.
Ce qui s’est passé : Le juge McFadden a rendu jeudi un jugement en faveur du gouvernement Trump, permettant l’application d’un règlement qui oblige les immigrants sans papiers âgés de 14 ans et plus à fournir leurs empreintes digitales, sous peine de sanctions, notamment des amendes ou des peines de prison, a rapporté Axios.
La règle, qui est entrée en vigueur vendredi, fait partie des efforts intensifiés de l’administration pour contrôler l’immigration clandestine.
L’administration Trump a d’abord annoncé ce plan en février. Dans une poursuite intentée par la Coalition for Humane Immigrant Rights (CHIRLA), l’administration a défendu sa position en déclarant qu’elle n’appliquait que les lois fédérales sur l’immigration actuellement en vigueur qui exigent que les non-citoyens se fassent enregistrer auprès du gouvernement.
En vertu de la nouvelle règle, les immigrants sans papiers doivent s’enregistrer et créer un compte sur la page Internet des Services de la Citoyenneté et de l’Immigration des États-Unis (USCIS). Cette règle s’applique à toute personne résidant aux États-Unis depuis 30 jours ou plus. Une fois enregistrés et fichés, le département de la Sécurité intérieure (DHS) délivrera une « preuve d’inscription » que les personnes âgées de 18 ans et plus devront toujours avoir en leur possession, selon les dispositions de l’USCIS.
Pourquoi c’est important : Cette décision s’inscrit dans une série de mesures prises par l’administration Trump pour resserrer le contrôle de l’immigration. En mars, l’administration a révoqué le statut légal d’environ 530 000 migrants originaires de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela, revenant sur une politique clé de l’ère Biden. Plus tard dans le mois, le président Trump a signé un décret pour renforcer l’application de la loi sur l’immigration à Washington, D.C.
Ces mesures ont suscité des critiques, notamment en raison de leur coût élevé. Par exemple, en seulement six semaines, le gouvernement américain a dépensé environ 40 millions de dollars pour détenir moins de 400 migrants à la base navale de la baie de Guantánamo, à Cuba, ce qui a suscité des préoccupations parmi les législateurs concernant les coûts élevés et l’impact militaire de ces opérations.
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