Le soja produit dans l’État du Pará est conforme au protocole social et environnemental

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Plus de trois millions de tonnes de soja provenant des années de récolte 2018/19 et 2019/20, soit environ 90 % de la production de l’État, ont été auditées et validées par le Parquet fédéral du Pará

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SÃO PAULO, 11 novembre 2021 /PRNewswire/ — Le Parquet fédéral du Pará a publié les résultats du Protocole sur les céréales vertes pour les années de récolte 2018/19 et 2019/20. Les chiffres montrent que 96 % du soja produit au Pará, qui couvre 30 % du biome de la forêt amazonienne, respectent des critères sociaux et environnementaux stricts.

Dix-neuf des 35 sociétés signataires du Protocole ont fait l’objet d’un audit. Elles représentent 90 % du soja de l’État, soit environ 3,2 millions de tonnes. Il convient de noter que les sociétés membres de l’Association brésilienne des industries d’huile végétale (ABIOVE) et de l’Association nationale des exportateurs de céréales (ANEC) affichaient des taux de conformité élevés : ADM, Amaggi, Bunge, Cargill, CHS, COFCO et Glencore ont toutes obtenu des évaluations de 94,09 % ou plus.

Signé en 2014 par le gouvernement de l’État du Pará, les municipalités et les entreprises de la chaîne de production céréalière, avec intermédiation par le Parquet fédéral, l’accord énonce la responsabilité du secteur de la production : éviter le commerce de produits provenant de zones déboisées de manière illégale, qui étaient sous embargo environnemental, qui n’étaient pas enregistrées ou qui se trouvaient dans une position irrégulière quant à l’enregistrement environnemental rural (CAR), qui avaient des esclaves ou qui chevauchaient des unités de conservation et des terres autochtones.

Selon Bernardo Pires, responsable en développement durable d’ABIOVE, le Protocole met en place des procédures d’achat qui garantissent les origines juridiques de la production agricole, assurant le maintien des marchés qui sont exigeants en termes de critères socio-économiques et de critères de durabilité. Cet engagement renforce le Code forestier en mettant l’accent sur l’enregistrement environnemental rural (CAR) en tant qu’outil de planification environnementale, garantissant la sécurité juridique et ajoutant de la valeur à la chaîne de production céréalière.

« Il s’agit d’un exemple positif de la façon dont une initiative de gouvernance environnementale publique-privée contribue efficacement à la durabilité des processus de production et, par conséquent, à l’image de l’agro-industrie brésilienne. »

Bernardo Pires a également souligné les améliorations apportées au programme et son évolution. « Au cours des deux dernières années de récolte auditées (2018-2019 et 2019-2020), les non-conformités dans les dix-neuf entreprises auditées se sont établies en moyenne à 5,8 %, ce qui est nettement inférieur à la moyenne de 14,6 % enregistrée dans l’audit de douze entreprises au cours de l’année de récolte 2017-2018. Ces résultats apportent un sentiment de mission accomplie et, même en reconnaissant que des améliorations peuvent encore être apportées, ils nous montrent qu’il est parfaitement possible de concilier l’expansion de la production agricole avec des critères légaux de durabilité », a conclu Bernardo Pires.