L’opaganib de RedHill Biopharma démontre une diminution significative de la fibrose rénale

11 min de lecture

– Les patients atteints de COVID-19 et de COVID prolongée présentent un risque accru de développer des lésions rénales

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– L’opaganib diminue considérablement la fibrose rénale dans un modèle préclinique in vivo

– La fibrose rénale est un processus progressif qui se produit chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC) et qui peut aboutir à une insuffisance rénale terminale

– L’opaganib est un nouveau candidat-médicament oral en phase clinique avancée qui présente une double activité anti-inflammatoire et antivirale. Il a déjà démontré une forte inhibition contre les variants préoccupants, dont Delta

– L’étude mondiale de phase 2/3 portant sur l’opaganib oral et menée auprès de 475 patients hospitalisés atteints de la COVID-19 a terminé la phase de traitement et de suivi, et les résultats préliminaires sont attendus

TEL-AVIV, Israël et RALEIGH, Caroline du Nord, 8 septembre 2021 /PRNewswire/ —

RedHill Biopharma Ltd. (Nasdaq: RDHL) (« RedHill » ou la « Société »), une entreprise biopharmaceutique spécialisée, a annoncé aujourd’hui les résultats d’une nouvelle étude préclinique démontrant l’efficacité de l’opaganib (ABC294640)[1] dans la diminution significative de la fibrose rénale dans un modèle de fibrose interstitielle rénale par obstruction urétérale unilatérale. Les rapports suggèrent que plus de 20 % des patients hospitalisés en raison de la COVID-19 présentent une insuffisance rénale aiguë[2].

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La fibrose rénale entraîne généralement une perte de fonction tissulaire et une défaillance ultérieure de l’organe, avec un taux de mortalité élevé. Il est urgent de trouver de nouvelles petites molécules thérapeutiques pour moduler la fibrose. L’objectif de l’étude d’efficacité in vivo était de vérifier l’effet de l’opaganib sur l’inflammation et la fibrose rénale dans un modèle d’obstruction urétérale unilatérale (OUU) – un modèle bien caractérisé de fibrose rénale. Les résultats de l’étude ont montré que l’opaganib diminue considérablement la fibrose rénale.

« La fibrose, c’est-à-dire la formation de tissu cicatriciel interne, est une dernière évolution courante de l’insuffisance rénale chronique, qui peut avoir des effets dévastateurs et aboutir à une insuffisance rénale terminale. Ces nouvelles données précliniques, qui démontrent la capacité de l’opaganib à diminuer la fibrose rénale, ainsi que ses propriétés anti-inflammatoires observées, positionnent l’opaganib comme une nouvelle thérapie potentielle pour les millions de patients atteints d’insuffisance rénale chronique et peuvent s’étendre aux patients atteints de COVID-19 souffrant d’insuffisance rénale aiguë (IRA) qui risquent de développer une fibrose rénale », a déclaré Reza Fathi, PhD, vice-président senior de la R&D chez RedHillD. « Les lésions rénales et leur évolution connexe vers une fibrose sont une caractéristique importante de la phase aiguë de la COVID-19 et de la COVID prolongée. Des recherches récentes ont montré qu’après une insuffisance rénale aiguë qui, nous le savons, peut être la conséquence d’une infection par la COVID-19, les reins ne parviennent souvent pas à se réparer correctement et que la sphingosine kinase-2 (SK2), qui est inhibée par l’opaganib, fait partie de ce processus. Ces résultats viennent étayer les nombreux travaux que nous menons avec l’opaganib dans le cadre du traitement de la COVID-19. Grâce aux prochains résultats, nous espérons en apprendre davantage sur les résultats rénaux des patients hospitalisés en raison de la COVID-19 et traités à l’opaganib dans le cadre de notre étude mondiale de phase 2/3. »

La fibrose rénale, une conséquence fréquente de l’insuffisance rénale chronique (IRC), se caractérise par une accumulation et un dépôt excessifs de composants de la matrice extracellulaire (MEC) et de tissu fibreux. La fibrose rénale peut conduire à terme à une insuffisance rénale terminale, une pathologie dévastatrice qui nécessite une dialyse ou une transplantation rénale. L’IRC est une maladie très courante, qui touche 15 % des adultes aux États-Unis[3].

Des études récentes ont montré que les patients infectés par le SRAS-CoV-2 présentent un risque accru de développer des lésions rénales, ainsi qu’une insuffisance rénale chronique et terminale, associée à une morbidité et une mortalité chez ces patients. Les résultats ont suggéré qu’au-delà de la phase aiguë de la maladie, les survivants de la COVID-19, même ceux qui ne nécessitaient pas d’hospitalisation, présentent un risque accru de développer des maladies rénales graves telles que l’IRC. En outre, les données suggèrent qu’environ 10 % des personnes infectées par la COVID-19 peuvent développer une forme prolongée de COVID (séquelles de la phase post-aiguë), impliquant potentiellement des résultats rénaux aigus[4].

L’opaganib, une nouvelle petite molécule orale expérimentale de premier plan, en développement pour le traitement de la COVID-19, est un médicament unique à double effet antiviral et anti-inflammatoire, ciblant l’hôte, et qui agit sur les causes et les effets de la COVID-19. On pense qu’elle exerce son effet antiviral en inhibant sélectivement la SK2, une enzyme clé produite dans les cellules humaines qui peut être recrutée par le virus pour soutenir sa réplication. L’étude mondiale de phase 2/3 de l’Opaganib, portant sur 475 patients hospitalisés en raison de la COVID-19, a terminé sa phase de traitement et de suivi, et les premiers résultats de l’étude sont attendus.

Des évaluations des taux mixtes en aveugle d’intubation et de mortalité enregistrés lors de l’étude de phase 2/3 sont encourageantes par rapport aux taux de mortalité rapportés par les grandes études de plate-formes telles que RECOVERY, et d’autres études portant sur des populations de patients similaires[5]. En outre, l’étude de phase 2/3 sur l’opaganib a également passé quatre examens du Data Safety Monitoring Board, ainsi qu’un examen de futilité, ce qui porte à plus de 460 patients et sujets sains la base de données totale sur l’innocuité de l’opaganib. Les données de phase 2 positives obtenues par l’opaganib aux États-Unis chez des patients atteints de COVID-19 grave ont récemment été publiées dans medRxiv. Par ailleurs, des patients en Israël et en Suisse ont déjà été traités avec l’opaganib dans le cadre d’une exemption pour usage compassionnel.

À propos de l’opaganib (ABC294640)

L’opaganib, une nouvelle entité chimique, est un inhibiteur sélectif de la sphingosine kinase-2 (SK2), breveté et premier de sa catégorie. Administré par voie orale, il présente une double activité anti-inflammatoire et antivirale. L’opaganib est ciblé sur l’hôte et devrait être efficace contre les variants viraux émergents, car il a déjà démontré une forte inhibition contre les variants préoccupants, dont Delta. L’opaganib présente également une activité anticancéreuse et des résultats précliniques positifs pour la fibrose rénale, et a le potentiel de cibler de multiples indications oncologiques, virales, inflammatoires et gastro-intestinales.

L’opaganib est également évalué comme traitement de la pneumonie à COVID-19 dans une étude mondiale de phase 2/3, dont les phases de traitement et de suivi des patients sont achevées, et les résultats préliminaires sont attendus. Les données de phase 2 positives obtenues par l’opaganib aux États-Unis chez des patients atteints de COVID-19 grave ont récemment été publiées dans medRxiv.

L’opaganib a également obtenu de la FDA la désignation de médicament orphelin pour le traitement du cholangiocarcinome, et est actuellement évalué dans une étude de phase 2a portant sur le cholangiocarcinome avancé et dans une étude de phase 2 portant sur le cancer de la prostate. Sur la base d’un examen préliminaire de données partielles non vérifiées, l’étude en cours sur le cancer de la prostate a satisfait à son critère principal. L’inscription des patients, le traitement et l’analyse dans le cadre de cette étude sont en cours.

L’étude a montré que l’opaganib présente une puissante activité antivirale contre le SARS-CoV-2, le virus à l’origine de la COVID-19, en inhibant la réplication virale dans un modèle in vitro de tissu bronchique pulmonaire humain. De plus, des études précliniques in vivo ont démontré le potentiel de l’opaganib à améliorer les troubles inflammatoires pulmonaires, tels que la pneumonie. L’opaganib a montré qu’il diminuait le taux de mortalité lié à l’infection par le virus de la grippe et améliorait les lésions pulmonaires induites par Pseudomonas aeruginosa en réduisant les taux d’IL-6 et de TNF-alpha dans les liquides de lavage bronchoalvéolaire[6].

Les études cliniques en cours sur l’opaganib sont enregistrées sur www.ClinicalTrials.gov, un service en ligne de l’institut américain de la santé, qui permet au public d’accéder à des informations sur les études cliniques financées par les secteurs public et privé.

À propos de RedHill Biopharma 

RedHill Biopharma Ltd. (Nasdaq: RDHL) est une société biopharmaceutique spécialisée qui se concentre principalement sur les maladies gastro-intestinales et infectieuses. RedHill fait la promotion des médicaments gastro-intestinaux, Movantik® pour la constipation induite par les opioïdes chez les adultes, Talicia® pour le traitement de l’infection à Helicobacter pylori (H. pylori) chez les adultes, et Aemcolo® pour le traitement de la diarrhée du voyageur chez les adultes. Parmi les principaux programmes de développement clinique de RedHill, on peut citer : (i) le RHB-204, avec une étude de phase 3 en cours sur la maladie pulmonaire à mycobactéries non tuberculeuses (MNT) ; (ii) l’opaganib (ABC294640), un inhibiteur oral sélectif de la SK2, premier de sa catégorie, ciblant plusieurs indications avec un programme de phase 2/3 pour la COVID-19 et des études de phase 2 en cours sur le cancer de la prostate et le cholangiocarcinome ; (iii) le RHB-107 (upamostat), un inhibiteur oral de la protéase à sérine dans une étude américaine de phase 2/3 comme traitement des symptômes de COVID-19 et ciblant de multiples autres cancers et maladies gastro-intestinales inflammatoires ; (iv) le RHB-104, avec des résultats positifs d’une première étude de phase 3 pour la maladie de Crohn ; (v) le RHB-102 avec des résultats positifs d’une étude de phase 3 pour la gastro-entérite et la gastrite aiguë, et des résultats positifs d’une étude de phase 2 pour l’IBS-D ; et (vi) le RHB106, une préparation intestinale encapsulée. De plus amples informations sur la société sont disponibles sur le site www.redhillbio.com et sur le compte Twitter https://twitter.com/RedHillBio.

REMARQUE : Ce communiqué de presse, fourni à des fins de commodité, est une version traduite du communiqué de presse officiel publié en langue anglaise par la société. Pour consulter le communiqué de presse complet en anglais, y compris la clause de non-responsabilité concernant les déclarations prospectives, veuillez vous rendre sur le site : https://ir.redhillbio.com/press-releases

 

 

Contact au sein de l’entreprise :

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Responsable du développement des entreprises et des activités commerciales

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Royaume-Uni : Amber Fennell, Consilium

+44 (0) 7739 658 783

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[1] L’opaganib est un nouveau médicament expérimental, non disponible pour la distribution commerciale.

[2] Nadim, M.K., Forni, L.G., Mehta, R.L. et coll. COVID-19-associated acute kidney injury: consensus report of the 25th Acute Disease Quality Initiative (ADQI) Workgroup. Nat Rev Nephrol 16, 747–764 (2020).

[3] Centres de contrôle et de prévention des maladies – Les maladies rénales chroniques aux États-Unis, 2021

[4] Bowe B, Xie Y, Xu E, Al-Aly Z, Kidney Outcomes in Long COVID. JASN Sep 2021

[5] Sur la base des données préliminaires mixtes en aveugle recueillies auprès de 463 patients. La société n’a pas mené d’étude comparative directe dans la même population de patients. La comparaison théorique entre l’étude mondiale de phase 2/3 sur l’opaganib et les taux de mortalité rapportés par les grandes études de plateforme telles que RECOVERY, et d’autres études sur des populations de patients similaires, sert de référence générale et ne doit pas être interprétée comme une comparaison directe et/ou applicable comme si la société menait une étude comparative.

[6] Xia C. et coll. Transient inhibition of sphingosine kinases confers protection to influenza A virus infected mice. Antiviral Res. 2018 Oct; 158:171-177. Ebenezer DL et coll. Pseudomonas aeruginosa stimulates nuclear sphingosine-1-phosphate generation and epigenetic regulation of lung inflammatory injury. Thorax. 2019 Jun;74(6):579-591.