SÉOUL, Corée du Sud, 30 novembre 2023 /PRNewswire/ — Dans une révélation remarquable faite lors de la conférence de la Korean Society of Ginseng (la société coréenne du ginseng) qui s’est tenue en octobre dernier, le ginseng rouge a fait l’objet d’une attention particulière, car il améliore considérablement la dépendance causée par la toxicomanie. Le professeur Oh Sei-kwan de la faculté de médecine de l’Ewha Womans University a constaté que la consommation de ginseng rouge réduisait la dépendance physique et psychologique causée par la toxicomanie et améliorait considérablement les symptômes de sevrage. Ce résultat de recherche suscite d’autant plus d’intérêt que le problème mondial de la toxicomanie devient de plus en plus grave.
Selon le « Rapport mondial sur les drogues 2023 », le nombre de consommateurs de drogues a augmenté de 23,3 % à l’échelle mondiale par rapport à il y a dix ans, atteignant 296 millions de personnes en 2021. Bien qu’il s’agisse d’un analgésique médical, le fentanyl, communément appelé « la drogue du zombie », s’est aujourd’hui infiltré même chez les adolescents, ce qui constitue une nouveauté inquiétante. En l’absence d’un remède clair aux effets néfastes croissants de la toxicomanie, l’étude sur les effets du ginseng rouge dans l’amélioration de la dépendance aux drogues est intéressante.
L’équipe de recherche du professeur Oh Sei-kwan, par le biais d’expériences réalisées sur des souris, a confirmé que le groupe expérimental ayant consommé du ginseng rouge affichait une réduction de 50 % des comportements de fuite indiquant une dépendance physique par rapport au groupe témoin lors de l’administration de morphine. Dans le test de préférence de place conditionnée réalisé pour évaluer la dépendance psychologique, le groupe ayant consommé du ginseng rouge a obtenu des résultats environ trois fois inférieurs à ceux du groupe témoin, réduisant considérablement la dépendance psychologique causée par la toxicomanie.
En outre, l’étude a révélé un lien entre le ginseng rouge et la désintoxication du foie. Le taux de glutathion dans le foie, impliqué dans la désintoxication, s’est rétabli dans le groupe ayant consommé du ginseng rouge, alors qu’il avait diminué en raison de la dépendance à la morphine, indiquant une efficacité d’environ 90 % par rapport au groupe témoin.
L’impact du ginseng rouge sur l’amélioration de la fonction hépatique a fait l’objet de nombreuses études. En octobre, lors de la conférence académique de la Korean Society of Food Science and Nutrition (la société coréenne de science alimentaire et de nutrition) qui s’est tenue à Busan, d’importants résultats de recherche sur l’amélioration de la stéatose hépatique non alcoolique par le ginseng rouge ont été présentés. Des essais sur l’homme impliquant 94 patients ont confirmé que la consommation de ginseng rouge régulait le microbiote intestinal, en augmentant le nombre de bactéries bénéfiques et en réduisant le nombre de bactéries nocives, améliorant ainsi le foie endommagé.
Cette étude prouve scientifiquement l’utilité du ginseng rouge dans le traitement de la toxicomanie et confirme son potentiel en tant que traitement naturel de la dépendance aux substances, ce qui constitue une étape importante.