Suite à l’extraction des données de Benzinga Pro Charah Solutions (NYSE:CHRA) a publié des résultats de ventes de 63,52 millions de dollars au deuxième trimestre. Malgré des bénéfices en hausse de 16,22%, la société a annoncé une perte de 3,47 millions de dollars. Malgré avoir décroché 52,11 millions de dollars en résultats de ventes au cours du premier trimestre, les bénéfices de Charah Solutions ont fléchi à 4,14 millions de dollars.
Pourquoi le ROCE est-il aussi important ?
Toute évolution des bénéfices ou des résultats de ventes implique un changement dans la rentabilité des capitaux investis (ROCE) de Charah Solutions. Le ROCE est un ratio qui mesure le bénéfice annuel avant impôt du capital utilisé par une société. Normalement, un ROCE élevé signale la croissance d’une entreprise, annonçant un BPA plus important dans l’avenir. Au cours du deuxième trimestre, le ROCE de Charah Solutions s’est élevé à -0,08%.
Toutefois, il ne faut pas oublier que le ROCE évalue les performances passées et qu’il ne peut pas être utilisé pour avancer des prévisions. Bien qu’il donne une idée plutôt précise des performances récentes d’une société, plusieurs facteurs sont susceptibles d’influencer davantage les bénéfices et les ventes sur le court terme.
Le ROCE est un ratio fondamental quand on veut comparer des sociétés similaires. En effet, un ROCE relativement élevé montre que, potentiellement, Charah Solutions est plus efficiente par rapport aux autres entreprises du même secteur. Si la société atteint des bénéfices importants avec le capital actuel, une partie de cet argent pourra être réinvesti en tant que nouveau capital ce qui normalement entraîne des gains et un BPA accru.
Dans le cas de Charah Solutions, un ROCE négatif est susceptible de repousser les investisseurs, qui en tiendront compte au moment de décider toute stratégie de financement à long terme.
Les prévisions des analystes
Charah Solutions a publié un BPA de -0,2 dollars au deuxième trimestre, qui reste au-dessous du seuil de -0,1 dollars par action prévu par les analystes.