Selon Reuters, qui cite un rapport de la société d’analyse Link Group, les entreprises cotées au Royaume-Uni sont susceptibles de verser des dividendes pour un montant de 115 milliards de dollars cette année, car la faiblesse de la livre sterling devrait faire augmenter la valeur convertie des paiements déclarés en dollars.
L’agence de presse prévoit une croissance du dividende global de 2,4 % annuel à 96,3 milliards de livres sterling (115,90 milliards de dollars), soit le plus haut niveau depuis 2019.
La faiblesse de la livre sterling
En effet, la monnaie britannique a perdu près de 11 % de sa valeur face au dollar depuis le début de l’année, ce qui a dopé les versements des entreprises au cours du trimestre. « Les taux de change… donneront une impulsion significative au second semestre si la livre sterling n’est pas en mesure de retrouver son aplomb », souligne l’article.
Environ 40 % du total des dividendes versés au deuxième trimestre étaient libellés en dollars, ce qui a généré une hausse du taux de change de 1,4 milliard de livres sterling, explique Link Group. C’est le double du niveau attendu par le groupe en avril sur la base des taux de change de l’époque.
Les dividendes au T2
Les dividendes versés par les sociétés cotées à Londres ont flambé de près de 40 % pour atteindre 37 milliards de livres sterling, manquant de peu le record historique de 38,5 milliards établi au deuxième trimestre 2019. Parmi les plus gros payeurs de dividendes cette année figurent Aviva Plc (OTC:AVVIY), Rio Tinto Limited (NYSE:RIO) et Anglo American Plc (OTC:NGLOY).