Le PDG de Pfizer Inc (NYSE:PFE), Albert Bourla, a prédit qu’il est très probable que nous aurons besoin de rappels annuels du vaccin contre le coronavirus.
Ce qui s’est passé
Lors d’un entretien accordé aux journalistes de l’émission « This Week », diffusée par ABC, Bourla a déclaré que des vaccinations régulières seront nécessaires pour renforcer la protection vaccinale au fil du temps
« Le scénario le plus probable est que nous serons confrontés à l’apparition de nouveaux variants, au fur et a mesure que le virus se propage dans le monde entier », a-t-il affirmé, ajoutant que « la protection vaccinale durera au moins un an et, par conséquent, je pense que nous aurons besoin d’une revaccination annuelle. En tout cas, ces prévisions sont incertaines ; il faudra attendre et voir les données ».
Le PDG de Pfizer prévoit que « nous pourrons reprendre notre vie normale » d’ici un an.
Pourquoi cela est important
La semaine dernière, le rappel du vaccin Pfizer a été approuvé par la FDA pour les personnes à haut risque ou âgées de plus de 65 ans.
Le commentaire de Bourla selon lequel une vie normale pourrait reprendre d’ici un an s’accompagne de la mise en garde contre les nouveaux variants de Covid-19 et la nécessité de poursuivre la vaccination.
« Cela ne signifie pas que l’apparition de variants aura fin, ni que nous pourrions vivre sans être vaccinés », a-t-il précisé.
Le calendrier de Bourla pour la fin de la pandémie est similaire à celui proposé par le PDG de Moderna Inc (NASDAQ:MRNA), Stéphane Bancel.
Interrogé à ce sujet par le quotidien suisse Neue Zuercher Zeitung, Bancel a déclaré s’attendre à ce que les choses retournent à la normalité d’ici un an, a rapporté Reuters.
Le patron de Pfizer a révélé également que la société soumettra des données sur un vaccin anti-covid destiné aux enfants dans quelques « jours » et non pas de « semaines ».
Le sérum sera fabriqué en partenariat avec la société allemande BioNTech SE (NASDAQ:BNTX).
Mouvement des prix
Vendredi, l’action Pfizer a clôturé en baisse de près de 0,6 % à 43,94 dollars. Le même jour, le titre BioNTech a perdu presque 5,5 %, atteignant 333,48 dollars, sauf rebondir d’environ 0,6 % à 333,50 dollars lors de la séance après-clôture.