L’Afrique du Sud est susceptible de proposer une solution de contournement réglementaire pour Starlink afin d’adoucir les tensions avant la réunion entre le président Cyril Ramaphosa et le président Donald Trump.
Ce qui s’est passé Des officiels sud-africains devaient rencontrer mardi soir Elon Musk ou ses représentants pour tenter de normaliser les relations avant la visite de Ramaphosa à la Maison Blanche.
La proposition consisterait en une solution de contournement permettant à Starlink de contourner les exigences traditionnelles en matière de responsabilisation économique des Noirs (BEE) en le présentant comme des investissements en infrastructure ou des projets de connectivité rurale plutôt que des transferts de capitaux directs, rapporte Bloomberg. Ce modèle a été utilisé par les principaux constructeurs automobiles en 2019.
Pourquoi c’est important Ce nouvel événement survient alors que Musk et Trump ont critiqué les politiques sud-africaines. Musk est né à Pretoria et a publiquement accusé l’Afrique du Sud de posséder des « lois de propriété ouvertement racistes », alléguant qu’il ne lui a pas été permis de lancer Starlink dans le pays parce qu’il n’est pas noir.
Trump a soutenu ces allégations, accordant récemment le statut de réfugié aux Sud-Africains blancs et promouvant le récit d’un génocide, une allégation que la justice du pays a rejetée comme étant « clairement imaginée et peu vraisemblable ».
Il convient de noter que xAI’s Grok d’Elon Musk a récemment fait la une des journaux en répondant à des questions sans rapport avec des commentaires à connotation raciale sur l’Afrique du Sud, notamment en répétant les allégations de « génocide blanc ».
Entre-temps, les sénateurs démocrates exigent une enquête fédérale pour déterminer si l’administration Trump aide ou non SpaceX, l’entreprise de Musk, à pénétrer les marchés étrangers, citant l’expansion rapide de Starlink dans des pays comme le Bangladesh et l’Inde, où des autorisations ont été accordées peu de temps après des interactions avec Musk ou dans le cadre de discussions commerciales plus générales avec les États-Unis.
Ils ont également mentionné des rapports récents selon lesquelles les États-Unis auraient prétendument fait pression sur certains pays touchés par les droits de douane de Trump pour qu’ils autorisent les services de Starlink.
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