Les actions des constructeurs automobiles, y compris Ford Motor Co (NYSE:F), General Motors Co (NYSE:GM) et Stellantis NV (NYSE:STLA), sont en baisse ce mardi après que le président élu Donald Trump a menacé de tarifs sur les marchandises importées du Canada et du Mexique.
Ce qu’il faut savoir: Trump a indiqué qu’il pourrait imposer des tarifs de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, ce qui a fait baisser les actions du secteur automobile mardi matin, car l’industrie automobile a eu recours à ces deux pays pour la production à moindre coût, selon CNBC.
Le rapport met en lumière les données d’UBS, qui montrent que l’industrie automobile représente plus d’un quart de toutes les importations en provenance du Mexique vers les États-Unis et environ 12 % des importations en provenance du Canada. Selon le rapport, les constructeurs automobiles américains se seraient fortement appuyés sur le Mexique et le Canada pour la production depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange nord-américain en 1994.
L’action Ford était en baisse d’environ 2,19 % lors de la dernière vérification, tandis que les actions de GM avaient diminué d’environ 8,40 % et que celles de Stellantis avaient chuté d’environ 5,42 %.
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Le rapport indique que GM et Stellantis fabriquent certains de leurs pick-up les plus rentables au Mexique. GM aurait cinq grandes usines d’assemblage au Mexique et au Canada, censées produire 1 million de véhicules cette année, et Stellantis compterait quatre usines majeures dans ces deux pays.
Trump a déclaré qu’il utiliserait un décret pour imposer des tarifs de 25 % sur les marchandises importées. CNBC a rapporté que ces tarifs étaient perçus comme plus agressifs que ce à quoi la plupart s’attendaient, mais les analystes voient cette décision comme un moyen de créer un levier pour les négociations à venir.
“Nous considérons [l’]annonce comme des tactiques de négociation (comme en 2016), et nous pensons que des tarifs de cette ampleur sont peu probables”, a déclaré Dan Levy, analyste de Barclays, dans une note publiée tard lundi.
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