Les appels répétés du président élu Donald Trump à cesser de financer les médias publics ont mis des organisations comme NPR et PBS en alerte.
Trump critique depuis longtemps des médias tels que NPR et PBS, les accusant de promouvoir des opinions politiques libérales, et a juré de couper tout financement fédéral à la Corporation for Public Broadcasting (CPB), qui soutient les médias publics, rapporte le Guardian.
En avril, sur Truth Social, Trump a qualifié NPR d’« escroquerie totale » et a exigé la fin de son financement.
Sa critique s’inscrit dans une longue tradition d’efforts des républicains pour réduire ou éliminer le financement des médias publics, qui remonte à la création de la CPB en 1967.
La CPB accorde des subventions à plus de 1 500 stations de radio et de télévision publiques à travers le pays, contribuant à garantir l’indépendance éditoriale tout en permettant également de collecter des fonds localement.
Les alliés de Trump, dont Elon Musk, ont rejoint le chœur des critiques. Après avoir qualifié NPR de « média affilié à l’État » en 2023, Musk a appelé à un arrêt du financement de NPR, reprenant ainsi la position anti-médias publics de Trump, ajoute le rapport.
Son récent partenariat avec Vivek Ramaswamy pour réduire les dépenses gouvernementales comprend des réductions proposées du budget de 535 millions de dollars de la CPB.
Malgré ces efforts, les médias publics restent profondément ancrés dans la vie américaine, 99 % de la population étant à portée de la radio ou de la télévision publiques, ajoute le Guardian.
Pourtant, les États-Unis dépensent beaucoup moins pour les médias publics que d’autres pays. Les détracteurs font valoir que le fait de cesser de financer les médias publics nuirait aux communautés rurales, où les stations sont souvent essentielles pour les nouvelles locales et les alertes d’urgence.
Alors que des projets de loi visant à cesser de financer NPR et PBS sont actuellement examinés par le Congrès, le défi de transférer les responsabilités des alertes d’urgence et le cycle de financement de deux ans de la CPB pourraient ralentir ces efforts.
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