Le président Donald Trump a obtenu le soutien du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour une proposition de paix parrainée par les États-Unis visant à mettre fin au conflit prolongé dans la bande de Gaza.
Trump et Netanyahu présentent une proposition de paix pour Gaza
Trump et Netanyahu ont annoncé lors d’une conférence de presse conjointe à la Maison Blanche la résolution potentielle de la guerre qui dure depuis près de deux ans dans la bande de Gaza. La proposition dépend toutefois de l’acceptation du plan par le groupe islamiste Hamas, selon le rapport de Reuters.
Trump a souligné qu’Israël bénéficierait du soutien total des États-Unis pour toute action nécessaire si le Hamas rejetait la proposition. La proposition expose un cadre en 20 points qui appelle à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages, à un retrait israélien progressif de Gaza, au désarmement du Hamas et à l’établissement d’un gouvernement transitoire sous contrôle international.
La proposition en 20 points comprend la création d’un « conseil de la paix » international, que Trump présiderait, afin de superviser la gouvernance et la reconstruction dans la bande de Gaza, ce qui constitue une voie à suivre pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas et avancer vers la paix.
Le plan de paix repose sur l’acceptation du Hamas
Netanyahu a exprimé son soutien au plan, affirmant qu’il répondait aux objectifs de guerre d’Israël, qui comprennent le retour de tous les otages en Israël, le démantèlement des capacités militaires du Hamas, la fin de sa domination politique et la garantie que Gaza ne constitue plus jamais une menace pour Israël.
Bien qu’Israël soutienne le plan, son succès dépend de la réaction du Hamas. Le groupe, qui a lancé la guerre de 2023, détient toujours 48 otages, dont 20 sont encore en vie, selon Israël. Un responsable du Hamas a indiqué qu’ils n’avaient pas encore reçu officiellement le plan, mais qu’ils promettaient de l’examiner « de bonne foi » dès réception.
Les manœuvres de Trump détériorent les liens entre les États-Unis et la Colombie dans le cadre des pourparlers sur Gaza
La proposition de paix intervient sur fond de tensions croissantes dans la région. Plus tôt ce mois-ci, Trump a révoqué le visa américain du président colombien Gustavo Petro après que ce dernier a exhorté les troupes américaines à désobéir aux ordres lors d’une manifestation à Gaza à New York. Cette décision a encore aggravé les relations entre les États-Unis et la Colombie.
Avant la réunion avec Netanyahu, Trump avait prévu de rencontrer des dirigeants arabes et musulmans pour discuter des stratégies potentielles de résolution du conflit à Gaza. La réunion devait aborder la récente vague de reconnaissance par les pays occidentaux de l’État de Palestine et les menaces israéliennes d’annexer des parties de la Cisjordanie occupée.
Les dirigeants arabes et musulmans soutiennent le plan à condition qu’il réponde à certaines conditions
Les dirigeants du monde arabe et musulman ont soutenu le plan à condition qu’il ouvre la voie à un État palestinien, qu’il permette à la bande de Gaza et à la Cisjordanie d’avoir une gouvernance unifiée et qu’il bloque toute annexion de territoire par Israël, a rapporté The Hill.
Cependant, le vétéran des négociateurs américains au Moyen-Orient, Aaron David Miller, a commenté sur X : « Netanyahu a joué la carte de l’intelligence… Même si le Hamas accepte, les négociations, les débats et la politisation vont durer des semaines, voire des mois, sans résultat clair. »
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