Nokia (NYSE:NOK) s’est associé à Deutsche Bahn (DB), l’opérateur ferroviaire national d’Allemagne, pour déployer une solution de réseau radio 5G commerciale à 1900 MHz (n101) avec un cœur 5G autonome (SA) sur des voies d’essai extérieures en conditions réelles.
Cette collaboration vise à rationaliser l’infrastructure de communication de la DB, en tirant parti d’une bande de fréquences répondant aux systèmes ferroviaires 5G en Europe, formant la base du futur système de communication mobile ferroviaire (FRMCS).
En introduisant cette solution, Nokia et DB encouragent la migration de l’industrie du GSM-R vers le FRMCS, ce qui permet des communications en temps réel et à vocation essentielle pour les opérations de train automatisées, l’infrastructure intelligente et la maintenance intelligente.
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La société a déclaré dans un communiqué de presse que le réseau prend en charge des services ferroviaires résilients, durables et plus efficaces grâce à des fonctionnalités de basculement intégré, d’auto-guérison et de surveillance en temps réel.
Mise en œuvre sur le terrain d’essai ferroviaire numérique de la DB dans le massif montagneux de l’Ore en Allemagne, le système contribue également au projet européen FP2-MORANE-2, faisant progresser la numérisation ferroviaire à travers l’Europe.
Le contrat renforce les essais en cours de la DB avec le cœur 5G SA de Nokia et les solutions radio. Il intègre le portefeuille AirScale pour garantir une migration en douceur depuis les systèmes existants.
Pour Nokia, cette collaboration souligne ses efforts pour s’étendre dans les applications 5G spécialisées, même si son activité plus large est confrontée à des vents contraires. Les actions du fabricant finlandais d’équipements de télécommunications ont progressé de 2 % depuis le début de l’année, sous-performant nettement par rapport à la progression de 12 % de l’indice composite du NYSE.
La faiblesse persistante de son segment Réseaux mobiles a pesé sur les résultats, compensant la croissance des infrastructures réseau, du cloud et des services réseau.
Les performances financières ont été inégales. Nokia a manqué les estimations consensuelles du BPA ajusté au cours de trois des quatre derniers trimestres, et n’a pas réussi à atteindre les attentes en matière de revenus à au moins deux reprises.
Le 22 juillet, le titre a chuté après que la direction ait réduit ses perspectives de bénéfices d’exploitation pour l’exercice 2025, en raison de mouvements de change défavorables et d’impacts tarifaires.
La société s’attend désormais à un bénéfice d’exploitation compris entre 1,6 et 2,1 milliards d’euros, contre une fourchette précédente de 1,9 à 2,4 milliards d’euros. La prévision révisée reflète un impact estimé à 230 millions d’euros sur les devises et jusqu’à 80 millions d’euros de pertes liées aux tarifs. Nokia a également annoncé un chiffre de 4,55 milliards d’euros en ventes nettes préliminaires au deuxième trimestre et un bénéfice d’exploitation de 300 millions d’euros.
Le mouvement des prix de NOK : Les actions de Nokia ont reculé de 0,22 % à 4,50 dollars avant l’ouverture des marchés lundi.
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