Mark Cuban déclare que la suppression des milliardaires entraînerait un krach boursier, ce qui pourrait effacer les économies des Américains moyens.
Dans un message sur BlueSky la semaine dernière, Cuban s’est opposé à l’idée que les inégalités de richesse pourraient être atténuées en taxant ou en plafonnant la richesse des milliardaires.
Cuban, qui s’est bâti une fortune de 6 milliards de dollars grâce à des startups technologiques et des investissements, a fait valoir que l’existence d’une richesse extrême est une conséquence naturelle du système de marché.
« Les milliardaires existeront tant que les marchés boursiers existeront », a-t-il déclaré.
Il a averti que le démantèlement du marché aurait des conséquences catastrophiques pour tous, pas seulement pour les riches.
En réponse à un utilisateur qui a fait remarquer qu’environ 90 % du marché boursier appartient aux 10 % des ménages américains les plus riches, Cuban a été d’accord, mais a soutenu que forcer ces investisseurs à vendre nuirait à tout le monde, pas seulement aux riches.
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« C’est absolument vrai », a-t-il écrit. « Mais ces 90 % représentent des billions et des billions de dollars, appartenant à tous les autres. Si vous faites vendre aux 10 % les plus riches 90 % du marché, à quelle valeur pensez-vous que les 90 % restants vont se retrouver ? Vous effaceriez les économies de plus de la moitié du pays. »
Tandis que Cuban maintient que les milliardaires sont un sous-produit inévitable des marchés boursiers en plein essor qui bénéficient aux épargnants, des organisations telles qu’Oxfam et la Banque mondiale soutiennent que les ultra-riches sont principalement motivés par l’héritage, le pouvoir du monopole et l’exacerbation des inégalités.
Cuban a également exprimé son scepticisme quant à la faisabilité des taxes sur la richesse basées sur les évaluations boursières, en posant la question : « Si c’est la valeur de leurs actions, rembourserez-vous la taxe si le marché boursier se corrige ou s’effondre ? »
Malgré ses arguments, Cuban a exprimé son soutien à une « taxe sur les revenus exceptionnels » visant les personnes gagnant un milliard de dollars ou plus en revenus imposables en une seule année. Il a également partagé sa vision d’un capitalisme plus équitable, suggérant que chaque employé devrait recevoir le même pourcentage de ses gains en actions de la société que le PDG.
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Image : Shutterstock/Joe Seer