Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé un accord commercial imminent avec les États-Unis, suite aux assurances du président Donald Trump.
Lula évoque le rôle stratégique du Brésil
Le président Lula, lors d’un briefing au sommet de l’ASEAN en Malaisie, a révélé que Trump avait “donné sa parole ‘garantie’ sur un accord commercial entre les deux nations”, selon le rapport de Reuters lundi. Lula a exprimé sa confiance dans le fait que l’accord serait finalisé “plus vite que n’importe qui ne le pense”.
Cependant, Lula a décrit les récentes actions américaines contre le Brésil comme étant “incorrectes”.
Il a également exprimé sa volonté d’engager des discussions avec Trump sur toute question et s’est proposé d’aider les États-Unis concernant la situation au Venezuela. Lula a souligné l’importance de prendre en compte l’expérience du Brésil en tant que plus grand pays d’Amérique du Sud et le plus important sur le plan économique.
Cette évolution fait suite à une série d’événements qui ont tendu les relations américano-brésiliennes.
Hausse des prix du café au milieu des tarifs brésiliens
Le développement récent fait suite à une conversation amicale entre le président Lula et Donald Trump, au cours de laquelle Lula a exhorté Trump à lever les tarifs et sanctions sur le Brésil. Il s’agit de la première conversation importante entre les deux dirigeants depuis que les États-Unis ont imposé des droits de douane de 50 % en juillet.
Trump a imposé des droits de douane sur les importations brésiliennes, en citant le procès de l’ancien président Jair Bolsonaro comme l’une des raisons derrière ces droits de douane. Le geste de Trump, motivé par des raisons idéologiques, visant à pénaliser le Brésil pour l’emprisonnement des “insurrectionnistes”, a conduit à un changement des exportations de café du Brésil vers la Chine. Cela a également entraîné des prix plus élevés pour les consommateurs américains. Selon la Federal Reserve Bank de St. Louis, le prix moyen d’une livre de café moulu a atteint 9,14 dollars en septembre, soit une hausse de 3 % par rapport à la moyenne d’août qui était de 8,87 dollars.
Ce mouvement a été critiqué par des économistes, qui ont estimé qu’il nuirait aux consommateurs américains sans améliorer les chaînes d’approvisionnement nationales. L’économiste Justin Wolfers. Il a critiqué l’idée d’imposer des droits de douane sur des produits de base tels que le cuivre et le café, en affirmant qu’ils ne stimulent pas la production nationale et constituent donc “littéralement une taxe sur les Américains”.
Comme il l’a dit, “Nous ne pouvons pas importer les mines d’autres pays. Nous ne pouvons pas ramener l’industrie du café aux États-Unis – ce ne serait pas suffisant du tout.”
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