Le département du Trésor américain a autorisé vendredi les acheteurs potentiels à négocier avec Lukoil (MOEX:LKOH), le géant pétrolier russe, pour l’acquisition des actifs étrangers de la société jusqu’au 13 décembre, selon les licences délivrées par le département.
Ce geste fait suite aux sanctions imposées par les États-Unis le mois dernier aux deux plus grandes compagnies pétrolières russes, Lukoil et Rosneft (MOEX:ROSN), en raison du rôle qu’elles ont joué dans le financement de la guerre menée par la Russie en Ukraine. Lukoil a subi des perturbations croissantes au niveau de ses actifs étrangers, qui représentent environ 0,5 % de la production mondiale de pétrole, depuis que ces sanctions ont été imposées.
L’autorisation accordée constitue un assouplissement limité des restrictions, offrant aux entreprises une fenêtre pour explorer l’achat d’actifs russes tout en maintenant la pression sur Moscou concernant ses actions en Ukraine.
La vente nécessite une rupture complète avec Lukoil
La licence autorise les négociations et la conclusion de contrats conditionnels pour la vente, la cession ou le transfert de Lukoil International GmbH ou de toute entité dans laquelle Lukoil International GmbH détient une participation de 50 % ou plus.
Le Trésor n’autorisera que les transactions finalisées, et ce par le biais d’une approbation distincte émanant de l’Office of Foreign Assets Control (OFAC, bureau de contrôle des avoirs étrangers).
Les licences stipulent que les paiements effectués aux entités Lukoil International GmbH doivent être déposés sur des comptes bloqués conformément au règlement russe Harmful Foreign Activities Sanctions.
Par ailleurs, Reuters a rapporté jeudi que la société américaine de capital-investissement Carlyle explore des options afin d’acheter les actifs étrangers de Lukoil, selon des sources proches du dossier. Carlyle cherchait à demander une licence américaine lui permettant d’acquérir ces actifs avant de commencer sa due diligence, selon le rapport.
Réactions mondiales aux sanctions
Les sanctions annoncées en octobre aux deux plus grandes compagnies pétrolières russes ont incité le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, à appeler les États-Unis à étendre les restrictions à l’ensemble du secteur énergétique russe.
Conformément aux sanctions américaines, l’Union européenne a également dévoilé un nouveau paquet ciblant les secteurs russe de l’énergie, des finances et du transport maritime, notamment une interdiction des importations de gaz naturel liquéfié (GNL).
La Chine a dénoncé les sanctions américaines, affirmant qu’elles n’ont aucune base légale en vertu du droit international.
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