L’application vidéo deepfake de OpenAI, Sora 2, a mis un terme à l’utilisation de l’image de Martin Luther King Jr.
Cette décision fait suite aux critiques de Bernice A. King, la fille de King, qui a exprimé ses inquiétudes concernant les représentations irrespectueuses de l’icône des droits civiques.
L’application OpenAI, connue pour ses vidéos générées par IA d’un réalisme saisissant, a été critiquée pour l’utilisation inappropriée de l’image de King Jr.
Bernice A. King, qui est également la PDG du King Center, a exprimé son mécontentement quant à la manière dont les utilisateurs ont représenté son père, qualifiant ces représentations de « bêtises » et non d’un exercice de la liberté d’expression.
“Pour moi, beaucoup des représentations de l’IA n’ont jamais atteint le niveau de la liberté d’expression. C’étaient des bêtises”, a-t-elle écrit dans un post sur X vendredi.
OpenAI, en collaboration avec la succession King, a publié un communiqué conjoint annonçant le resserrement de ses directives concernant la représentation des personnages historiques.
L’entreprise a également reconnu l’importance pour les personnalités publiques et leurs familles de pouvoir contrôler l’utilisation de leur image. Toutefois, les spécificités de ces normes et la définition d’une personnalité publique ou historique restent indéfinies.
L’application Sora 2, lancée il y a seulement un mois, a déjà suscité une controverse en raison de sa capacité à générer des vidéos d’un réalisme étonnant.
La semaine dernière, la Creative Artists Agency et la United Talent Agency ont choisi de retirer leurs clients de Sora 2, soulignant les risques considérables qu’il représente pour leurs clients et leur propriété intellectuelle.
La controverse entourant l’application Sora 2 d’OpenAI souligne les dilemmes éthiques posés par la technologie deepfake. Bien que ces outils aient le potentiel de révolutionner la création de contenu, ils soulèvent également de sérieuses questions en matière de consentement, de vie privée et de risque de mauvaise utilisation.
La décision prise par OpenAI de revoir ses directives est une étape vers la résolution de ces problèmes, mais elle met également en évidence la nécessité de normes et de réglementations sectorielles plus larges.