Kevin O’Leary déclare avoir complètement changé sa manière d’embaucher des cadres, et s’inspire apparemment de la culture d’entreprise suisse.
Dans un post sur X, l’investisseur et animateur de télévision a expliqué : « Pas d’options d’achat d’actions, pas d’avantages, pas de titre à temps plein… jusqu’à ce qu’ils le prouvent. J’ai appris ça des Suisses, et cela a révolutionné nos opérations. »
Une période d’essai de six mois au lieu d’un engagement à temps plein
O’Leary a décrit cette approche dans une vidéo, en prenant l’exemple de l’embauche d’un nouveau PDG pour une entreprise en croissance. Une fois le choix réduit à deux candidats, il en a demandé à l’un : “Envisageriez-vous de devenir entrepreneur indépendant pendant six mois au lieu d’un employé à part entière, et on vous paiera 30 % de plus que votre contrat de base ? Pas d’options d’achat d’actions, pas d’avantages pour cette période de six mois. Mais ne préféreriez-vous pas nous tester d’abord ? »
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L’idée, a-t-il dit, est de donner à chaque partie la chance de se « tester sur la route », afin de s’assurer que le candidat s’intègre bien à l’équipe existante et à la société mère. « Ne voulez-vous pas cette expérience ? », s’est-il rappelé. Dans ce cas, le candidat a donné son accord.
O’Leary appelle cela un modèle “d’apprenti”, courant en Suisse et dans toute l’Europe, où l’on cherche à confirmer une adéquation culturelle avant d’offrir un poste permanent. « On ne fait pas [ça] en Amérique », a-t-il déclaré. « Et pourtant, on devrait le faire. »
Il a noté qu’environ les deux tiers des candidats terminent la période d’essai et passent à des emplois à temps plein avec des options d’achat d’actions et des avantages. Le tiers restant part en bons termes, ayant acquis une expérience précieuse mais en décidant que le poste ne lui convient pas. « Nous ne virons personne », a-t-il déclaré. « Les Suisses ont bien compris. »
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Les affaires, c’est du binaire, selon O’Leary
Pour O’Leary, cette méthode d’embauche est un exemple de son approche directe des affaires. “Le business, c’est du binaire. Il y a des gagnants et des perdants. Soit vous gagnez de l’argent, soit vous n’en gagnez pas », a-t-il posté sur X l’année dernière. Il estime que le succès nécessite un effort implacable, en particulier pour les jeunes entrepreneurs. « Si vous voulez réussir en affaires, vous devez travailler 25 heures par jour parce qu’il y a quelqu’un de l’autre côté du monde qui va vous botter le cul si vous ne le faites pas. »
Il conseille aux personnes dans la vingtaine de d’oublier l’équilibre travail-vie tout en construisant une entreprise, en soulignant que la concurrence est mondiale et infatigable. « Vous êtes en concurrence avec des gens à Mumbai ou à Shanghai qui sont prêts à travailler 24 heures sur 24 et huit jours par semaine », a-t-il déclaré l’année dernière.
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O’Leary ajoute que les premières années sont la meilleure période pour faire des sacrifices, parce que « dans la vingtaine, vous pouvez vous permettre de consacrer du temps, de l’attention et de tout le stress qui accompagne la création de quelque chose à partir de zéro. Vous ne devriez commencer à penser à prendre du temps libre qu’après avoir établi cette base. »
Pour O’Leary, le sacrifice, la préparation et la persévérance sont non négociables. Qu’il s’agisse d’une nouvelle recrue ou d’une nouvelle entreprise, la norme reste la même : faites-vous valoir.
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