En 2019, Dan Schweber s’est inscrit au programme de MBA exécutif de l’Université Columbia. Désenchanté par la vie en entreprise et n’étant pas dans une position financière pour lancer sa propre entreprise, Schweber ne savait pas à quoi ressemblerait son avenir.
Jusqu’à ce qu’il apprenne l’existence d’un atelier intensif d’une semaine portant sur les fonds de recherche. Ces fonds, a-t-il appris, ouvraient la voie à l’entrepreneuriat dans les petites entreprises par l’acquisition d’entreprises déjà établies.
À la fin du premier jour de cours, Schweber était accro. “Je n’arrivais pas à le croire,” a-t-il déclaré à Business Insider. “Je me suis dit, je peux y arriver.”
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Aujourd’hui, Schweber, qui est PDG d’une entreprise de 60 employés basée à Atlanta, spécialisée dans le nettoyage des conduits d’air, est l’un des nombreux entrepreneurs à avoir créé un fonds de recherche.
Les fonds de recherche offrent un moyen unique d’obtenir un poste de PDG. Voici comment cela fonctionne : au lieu de lever des fonds pour créer un produit ou prouver une idée, les entrepreneurs utiliseront cet argent pour acheter une entreprise déjà établie et prospère, puis s’installeront en tant que nouveaux propriétaires / PDG.
Le pays regorge d’entreprises répondant à ces critères, dont beaucoup appartiennent à la génération des baby-boomers qui cherchent à prendre leur retraite, ce qui en fait une situation gagnant-gagnant pour les deux parties. Le hic, selon Business Insider, c’est que beaucoup de ces opportunités se trouvent dans des secteurs moins excitants de l’économie, comme la plomberie, la location de bennes et la construction de piscines.
Le concept n’est pas nouveau. Business Insider rapporte qu’il remonte aux années 1980, mais qu’il a vraiment décollé au cours des années qui ont suivi la pandémie, alors que le rêve de gravir les échelons de l’entreprise commençait à sembler moins attrayant.
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Pour beaucoup, comme Schweber, le choix de quitter la course aux échelons pour devenir propriétaire de sa propre entreprise a été un tournant dans leur existence.
“C’est tout simplement le meilleur”, a-t-il déclaré à Business Insider. “Je ne travaillerai jamais plus dans une entreprise. Peu importe le montant que vous me proposeriez. »
Cependant, Schweber prévient que ce n’est pas nécessairement un parcours sans encombre, et que cela ne se réalise pas du jour au lendemain.
En règle générale, un entrepreneur de fonds de recherche met deux ans et passe des milliers d’appels à des propriétaires actuels pour trouver l’entreprise qui lui convient. En fin de compte, environ un tiers de ces entrepreneurs ne finissent pas par trouver une entreprise à racheter, soit parce qu’ils se découragent par le processus, soit parce qu’ils ne parviennent pas à trouver la bonne entreprise.
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Une fois que le racheteur a conclu l’accord et acheté une entreprise, le travail ne fait que commencer. Selon Business Insider, 31 % des entrepreneurs de fonds de recherche finissent par perdre de l’argent pour leurs investisseurs, et bien d’autres se retrouvent licenciés après avoir prouvé qu’ils étaient incapables d’assumer les fonctions de PDG.
Même ceux qui parviennent à conserver leur poste et à maintenir l’entreprise à flot pourraient ne rien toucher à la vente. Un peu moins de 25 % des entrepreneurs de fonds de recherche n’ont pas réalisé de profit lorsqu’ils ont finalement vendu leur entreprise, et seulement 18 % ont empoché huit chiffres.
Mais pour les quelques chanceux qui ont réussi, comme Schweber, le risque et la charge de travail en valent la peine.
“Il faut tout donner”, a-t-il déclaré à Business Insider. “Si vous avez la sécurité d’un emploi, vous n’en aurez jamais assez besoin. Il faut brûler les bateaux. »
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