Lors d’une conférence de presse du ministère de la Justice en Floride, où Pam Bondi – le procureur général des États-Unis – a annoncé une arrestation liée à une menace de mort à son encontre, Benny Johnson, créateur de contenu conservateur, a accusé le Parti démocrate d’avoir banalisé « la violence comme outil politique » .
Bondi a déclaré que les autorités fédérales avaient inculpé George Russell Isbell Jr. en lien avec une lettre qui menaçait Johnson et sa famille, rappelle CNN.
Le procureur général a détaillé l’affaire lors de son apparition avec Johnson, qui a décrit la réception d’un message graphique ciblant ses proches et reliant la menace à une rhétorique qu’il estime encourage les attaques contre les conservateurs et les chrétiens.
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Johnson a reproché aux démocrates d’avoir cultivé un climat d’intimidation et a exhorté ses partisans à affronter ce qu’il a présenté comme une lutte morale.
CNN a cité Johnson : « Nous devons comprendre la bataille que nous menons, le bien contre le mal, les ténèbres contre la lumière, et le bien doit vaincre le mal. Ne faites pas la paix avec le mal. »
Selon la plainte pénale, la lettre désignait Johnson par le nom de « Charlie Kirk Jr. » et l’accusait, ainsi que ses « collègues podcasteurs BLANCS de MAGA », de racisme et de pédophilie. L’écrivain a déclaré que Johnson devait être « exterminé », a souhaité que « le drapeau américain vous étouffe », et a ajouté : « Peut-être que quelqu’un vous explosera la tête !!! On peut l’espérer » et « Planifier des engagements publics », a ajouté CNN.
Bondi a condamné les menaces dans tout le spectre politique et a évoqué les récentes attaques contre des personnalités publiques, notamment la représentante Melissa Hortman (D-MN), qui a été tuée par balle en juin devant sa maison.
Elle a promis de poursuivre « toute autre personne » menaçant des responsables politiques, déclarant : « Si quelqu’un envoie une lettre de menace comme ils l’ont fait avec Benny Johnson, nous allons le retrouver et nous allons le poursuivre », a ajouté CNN.
Les remarques de Johnson ont coïncidé avec le récent regain d’attention portée à Antifa par l’administration, que les responsables décrivent comme une menace intérieure organisée.
Le mois dernier, la Maison Blanche a désigné Antifa comme une organisation terroriste, et Bondi a déclaré que les agences fédérales prévoyaient de déployer toute la puissance du gouvernement pour démanteler le mouvement.
Beaucoup de chercheurs caractérisent Antifa comme une idéologie lâche plutôt qu’un groupe hiérarchisé, notant qu’il diffère des organisations d’extrême droite structurées dotées d’une direction définie, indique le rapport.
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